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Dans son discours à la nation le 07 novembre dernier, le président de Faso Roch Marc Christian Kaboré appelait à la mobilisation générale et ordonnait le recrutement de volontaire pour faire face à la menace terroriste. Pour mieux permettre de faire passer ce message, les membres du gouvernement rencontrent les forces de vives de chaque région. A Gaoua, c’est le ministre en charge de l’éducation nationale et de la promotion des langues nationales, le Pr Stanislas Ouaro qui est venu faire le point de la situation sécuritaire, et recueillir les avis des populations de la région du sud-ouest. Sans langue de bois, les deux parties se sont exprimées.
Face aux forces vives de la région du Sud-Ouest, le Pr Stanislas OUARO, ministre en charge de l’éducation nationale a fait le point de la situation sécuritaire, depuis l’avènement de l’hydre terroriste il y a 4 ans. Pour lui, le chef de l’Etat s’est toujours exprimé en appelant à la cohésion sociale et à l’unité nationale. L’appel à la mobilisation et au recrutement de volontaires lancé le 7 novembre dernier est toujours d’actualité, et un travail de fond est en train d’être fait « nous voulons les rassurer, le travail de préparation et de mise à disposition de textes législatifs règlementaires nécessaire à la mise en œuvre de ce volontariat sont en cours de préparation et bientôt ce sera fait. Mais en attendant nous félicitons tous les groupes qui accompagnent aussi bien dans le renseignement que dans l’appui à la sécurisation de nos Forces de Défense et de Sécurité de continuer à faire le travail en attendant que cela soit opérationnalisé ».
Au Sud-Ouest des velléités d’installation de groupes terroristes ont été signalées mais n’ont pas connu de succès grâce à la solidarité des Forces selon le gouverneur de la région Tagseba Nitiema. Il souligne que la première victoire enregistrée dans le cadre de la lutte contre le djihadisme dans la région a été celle menée par les Dozos dans la zone de Loropeni car ils avaient réussi à neutraliser jusqu’à quatre djihadistes prouvés comme tel parce qu’ils avaient de drapeaux islamiques. Nous avons récupéré des motos, ils avaient des munitions de kalachnikov et l’intervention des Dozos a permis de savoir leurs provenances leurs idées, leurs modes d’action etc.
Victorien DIBLONI (correspondant)