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La joie était grande, ce Vendredi 8 Novembre 2019 chez Issa Kolga, ce passionné du « micro » et de la « plume ». Et pour cause, il venait de recevoir son diplôme de Master I en Journalisme-Multimédia à l’Institut Supérieur de Management, d’Innovation et de Communication (ISMIC) après douze (12) mois de formation. Instituteur certifié nommé Conseiller principal d’éducation, l’homme est un féru du journalisme et de la communication. Il explique qu’il entretient d’étroites relations avec ce domaine depuis Août 2008 à la radio Kantigiya de Nouna, où il a fait ses premières armes. Piqué par le virus de la plume, Mr Kolga, a voulu poursuivre ses études dans les sciences et techniques de l’information et de la communication. Mais très vite il a été confronté à une difficulté majeure : la gestion du temps.
En effet, en plus de la question pécuniaire et de la distance Ouagadougou-Nouna qu’il devait parcourir dans le cadre de ses études, il devait aussi partager ses journées entre ses différentes rédactions, et ses tâches administratives et pédagogiques. A ces occupations, il faut ajouter l’organisation de diverses manifestations par Issa Kolga en tant que promoteur culturel. «Le début des cours me passionnait, mais très vite l’angoisse a commencé à m’habiter car je devais partager mon temps entre le bureau, les reportages sur le terrain, la famille et mes études. En plus de cela, je devais intervenir à la radio Kossen Kibaru de Nouna en tant que présentateur du journal, et j’étais également sollicité de part et d’autre pour la maîtrise de certaines cérémonies ou en tant que commentateur de certains matchs de football», dit-il.
L’expérience n’a pas du tout été aisée pour l’homme. Mais compte tenu de son dévouement, son dynamisme et sa volonté manifeste de mieux découvrir le métier qui le passionnait tant, il a su s’adapter aux réalités et de relever le défi.
Aujourd’hui titulaire d’un master I en Journalisme-Multimédia, l’impétrant, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prévoit de continuer en Master 2 et aboutir plus tard au Doctorat. Mais le poids pèse entre sa formation de base et sa passion. Que faire dans une telle impasse ? A cette problématique, l’homme a laissé entendre qu’il se consacrerait, si l’opportunité se présente, au journalisme comme choix de carrière. Il dit rester tout de même reconnaissant à l’égard de sa profession d’origine qui est l’enseignement, avant de terminer que : « C’est le métier qui m’a tout donné ».
Aziz KABORE