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Toujours dans le cadre de la 26ème édition du festival panafricain du cinéma et de la télévision Ouagadougou (FESPACO), la série de projection de films en compétition continue. Le film qui a été servi au public le mercredi 27 février 2019, est intitulé Duga(charognards), du réalisateur Abdoulaye DAO.
Logé dans la catégorie long métrage, le film Duga, long d’une heure de temps, se résume en deux récits principaux. Le premier récit est celui d’un bébé abandonné et l’autre celui d’un cadavre à problème. Selon le réalisateur, l’histoire du bébé illustre l’entrée de la vie et celui du cadavre la sortie de la vie.
Derrière ces deux récits, le réalisateur a dépeint quelques tares de la société, comme la fragilité du tissu social, les us et coutumes et les traditions. A travers l’histoire du bébé c’est surtout le manque de cohésion sociale qui a amené le bébé à l’abandon. Quant au cadavre, celui-ci a eu tant de mal pour être reconnu afin d’être inhumé car toute les couches de la société l’on rejeté , du fait qu’il n’appartenait pas à leur caste.
Ce qu’il faut noter c’est que les traditions et coutumes au lieu d’être un facteur de cohésion sociale sont souvent à la base des maux de la société. A cela s’ajoute la religion, qui devrait normalement apporter la paix et l’harmonie, malheureusement se retrouve en train d’attiser la haine et la violence. Cependant, le message fort de ce film est celui de pouvoir vivre ensemble au-delà des traditions et coutumes.
Flore KINI