Le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique Siméon Sawadogo, était dans les locaux du Programme d’Investissement forestier du Burkina Faso (PIF) ce lundi 8 février 2021 à Ouagadougou. Objectif: entrer en contact avec le personnel du PIF afin de mieux s’imprégner des réalités des taches qui leurs sont assignées afin de prendre à bras-le-corps la mission que le président du Faso lui a confié.
Ce lundi 8 février 2021 restera graver dans la mémoire du personnel du Programme d’Investissement Forestier du Burkina Faso(PIF). En effet, le personnel a reçu la visite de Siméon Sawadogo, ministre en charge de l’environnement. Pour le coordonnateur du programme, Jean Bosco So, c’est un honneur pour eux (une équipe de 45 agents dont 13 femmes) de l’accueillir afin d’échanger sur le programme, idée de le mettre au parfum de son fonctionnement. Le PIF, à en croire le coordonnateur, est un programme porté par le gouvernement du Burkina Faso à travers le ministère de l’environnement et est à saluer qu’il a contribué à la mise en œuvre PNDES. » Le PIF est une initiative d’envergure internationale qui implique plusieurs pays, avec le Burkina Faso comme unique pays Sahélien » a-t-il dit.
Le programme avec pour objectif global de soutenir les efforts du Burkina Faso en vue de Réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forets (REDD+) est financé à hauteur de 47, 026 millions de francs CFA. Il intervient dans la région du Centre-Ouest, de la Boucle du Mouhoun, du Sud-Ouest, de l’Est et du Centre-Sud. Le PIF compte entre autres le projet de gestion participative de forêts classées pour la REDD+, le projet de gestion décentralisée des forêts et espaces boisés, le projet d’appui au développement de l’anacarde pour la REDD+. Outre cette présentation du programme, le coordonnateur n’a pas manqué de relever les difficultés liées à la mise en œuvre du programme ; difficultés auxquelles son équipe a formulé des perspectives afin de conduire certains projets du programme à bon port.
Quant au ministre en charge de l’environnement, après avoir écouté l’exposé fait par le coordonnateur, il précise n’être pas un spécialiste des questions environnementales ; mais il vient en tant que manager afin de concilier les compétences pour plus de rentabilité. « On voit en vous des hommes et des femmes déterminés et je compte sur chacun de vous pour réussir la mission que le président du Faso m’a confié » a-t-il laissé entendre. Il dit donc être ouvert au dialogue pour y arriver.
Mireille Bailly