Le comité national de gestion de la crise de la pandémie de la Covid-19 s’est réuni en sa 8e session sous la présidence du premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, ce 1er avril 2021 à Ouagadougou. Il était question de faire le point des avancées dans la riposte contre la pandémie de la Covid-19 depuis son arrivée au Burkina Faso.
Les avancées dans la riposte contre la covid-19 au Burkina sont à saluer, en témoigne la stabilisation sur le plan épidémiologique des cas incidents et des cas graves admis en hospitalisation. C’est du moins ce que le comité de lutte contre la Covid-19 a affirmé en sa 8e session, tenue ce 1er avril 2021. En plus, indique le ministre de la santé Charlemagne Ouédraogo, le gouvernement a pris acte des résultats de la tournée des membres du comité sur le territoire national, pour faire le point de la lutte décentralisée contre la maladie.
Pour Charlemagne Ouédraogo, il convient de féliciter les partenaires techniques et financiers qui ont accompagné le Burkina dans cette lutte depuis le 9 mars 2020. Il les a invités à continuer dans ce sens, pour aider le pays à bien maîtriser la propagation du virus, afin que l’on puisse évoluer progressivement vers une riposte définitive contre la pandémie.
Outre cela, le comité a échangé sur les avancées du processus d’acquisition des vaccins au Burkina, à l’image des autres pays. Là, il ressort que le ministère de la santé est dans la démarche progressive, et en temps opportun, le gouvernement prendra une décision et fera le meilleur choix pour les Burkinabè.
Autre point abordé, c’est la réouverture des frontières terrestres. Le comité dit s’en remettre à la décision des chefs d’État de la sous-région, pour qu’il ait une coordination, afin que chaque pays puisse mettre en place un dispositif sanitaire qui permettra d’assurer le contrôle sanitaire aux points des frontières.
Selon le premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, il faudra réactualiser le plan national de riposte, afin d’apporter de meilleures réponses pour arrêter la transmission de la Covid-19. C’est pourquoi il dit vouloir des orientations et des indications, dans l’optique de minimiser la deuxième vague de la pandémie. De ses explications, « ce n’est pas parce que la propagation du virus a baissé que nous devons aussi baisser les bras ». « Nous avons pris en compte les recommandations du chef du gouvernement, pour une meilleure coordination des activités, dans le cadre de la lutte contre la pandémie », conclu le ministre de la santé Charlemagne Ouédraogo.
Nicolas BAZIÉ
