Le jeudi 15 avril 2021 à Ouagadougou, le syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) a animé une conférence de presse. Objectif : dénoncer la gouvernance qui prévaut au sein du ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire.
Le climat est tendu au sein du ministère de la femme. Tout serait parti de la reconduction de madame Faty OUÉDRAOGO/ZIZIEN au poste de secrétaire général du ministère, par ailleurs admise à la retraite. À en croire le syndicat, aucun texte ne justifie cette nomination. Selon leur explication, un travailleur ne peut être réquisitionné après la retraite, si toutefois l’État ne dispose pas de ressources humaines pour assurer son remplacement. Ce qui n’est pas le cas de madame Faty OUÉDRAOGO, soutien Juste koumara LOGOBANA, SG du SYNTAS. Dans la démarche d’avoir les textes justifiant cette nomination, la ministre dit ne pas être la dépositaire de cette nomination par conséquent, elle n’a aucune explication à leur donner, ajoute Juste LOGOBANA. En plus de cette nomination, s’ajoute celle de Bouma Narcisse BAMOUNI, en tant qu’administrateur représentant le ministère au sein de la CNSS pour porter les problématiques en Travail Sociale. Il était par ailleurs, le conseiller en gestion des ressources humaines et pour Juste LOGOBANA et ses camarades, cet homme n’est pas qualifié pour occuper ce poste.
En plus de ces nominations, le syndicat dénonce entre autres, les coupures abusives de salaires et les suspensions de plusieurs travailleurs pour fait de grève ; les nombreuses affections arbitraires ; l’inexistence du dialogue social et la non-prise en compte des observations des organisations syndicales dans l’élaboration statut particulier du ministère. « En lieu et place de l’examen des préoccupations soulevées, Madame la Ministre développe des plans machiavéliques, liberticides et antirépublicains visant à intimider et à réduire en silence les travailleurs et leurs organisations », a déploré Juste LOGOBANA.
Au regard de ce qui précède, le syndicat a décidé de rejeter tout acte administratif émanant de Faty OUÉDRAOGO/ZIZIEN. Aussi, il exige l’annulation sans condition et immédiate de la reconduction de la dame en question et de BAMOUNI Narcisse; le rétablissement des salaires coupés; l’arrêt des nominations de complaisance et des mesures répressives et arbitraires contre les travailleurs. Et pour plus de transparence le syndicat demande l’audit sur la gestion des ressources du ministère.
Aubin OUÉDRAOGO
Quand tous vas pour le mieux il y’a toujours des gens qui nous fond comprendre que rien ne vas