Après le prononcé du discours sur la nation du premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, le jeudi 20 mai 2021 devant la représentation nationale, des députés ont donné leurs points de vue, par rapport à certaines actions du gouvernement. Ils sont à la fois contents et inquiets de quelques politiques mises en place.
Amadou Diemdioda Dicko, président du groupe parlementaire UPC
« On peut faire foi au gouvernement et l’accompagner dans la suite de ses actions. J’ai une appréciation positive sur l’état de la nation, dans la mesure où quelques résultats de la vision du gouvernement ont été atteints. Malgré que le climat au Burkina ait été marqué par la pandémie de la Covid-19 qui a affecté le monde entier, les élections ont pu se tenir à bonne date alors que cela n’était pas une évidence ».
« Sur le plan sécuritaire, des engagements ont été pris comme par exemple le recrutement des volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Une chose qui n’a pas été facile au début, mais qui a considérablement ramené la paix, depuis sa mise à contribution de ces volontaires dans la lutte contre le terrorisme. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes mais, nous pensons qu’on peut faire foi au gouvernement et on peut aussi accompagner le ministre de la défense, pour qu’il puisse mener à bien la suite des actions ».
Eddie Komboïgo, député du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP)
« Je m’inquiète de l’ampleur que prennent les manifestations des élèves contre les réformes sur l’organisation des examens du BEPC et du BAC. On n’a pu observer l’incivisme, la violence et la brutalité des élèves dans leurs récentes manifestations. J’invite donc le gouvernement à reverser ce qu’il a qualifié de réformettes dans les assises nationales sur l’éducation, annoncées par le ministre de l’éducation nationale le Pr Stanislas Ouaro, pour permettre un contrôle de la situation afin que les élèves puissent reprendre les cours ».
Wendemi Annick KABORE
