L’Union internationale pour la Conservation de la Nature et des ressources naturelles (UICN) organise, du 5 au 6 novembre 2020, à Manga, un atelier. L’objectif de la rencontre est de finaliser, en collaboration avec les parties prenantes et le Mécanisme mondial (MM) son partenaire, le cadre logique du projet « Créer des terres d’opportunités » prévu pour être mise en œuvre au Burkina Faso, au Niger et au Ghana.
Le projet « Créer des terres d’opportunités » vise comme objectif à termes « d’apporter une contribution significative et durable à la restauration du paysage au Sahel tout en créant des activités génératrices de revenus pour les communautés locales au Burkina Faso, au Ghana et au Niger », a souligné le point focal de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), Lazare Tagnabou.
En initiant l’atelier de Manga et des rencontres similaires au Niger et au Ghana, il s’agit pour l’UICN de s’assurer la pleine implication des parties prenantes des trois pays dans le processus de mise en œuvre du projet, a souligné le directeur pays de l’UICN, Jacques Somda. « Nous voulons faire en sorte que les parties prenantes s’approprient ce que le projet veut faire avec eux et pour eux », a-t-il noté.
Le représentant du Secrétaire permanent du Conseil national pour le Développement durable (SP-CNDD), Michel-Jérôme Tankoano, en se réjouissant de voir le Burkina Faso parmi les trois pays bénéficiaires du projet, a appelé les participants à l’atelier de Manga à travailler pour engranger des résultats probants sur le terrain.
Le projet « Créer des terres d’opportunités » est financé à hauteur de cinq millions d’euro soit environ 3 milliards 280 millions de francs CFA par le Ministère italien de l’Environnement, de la Terre et de la Mer (IMELS) pour sa mise en œuvre au Burkina Faso, au Niger et au Ghana. Dans le « Pays des hommes intègres », ses zones d’intervention seront les régions du Centre-sud et du Centre-est pour une durée d’exécution de trois ans.
Largo Mamdi (Correspondant)
