Côte d’Ivoire: le gouvernement de Patrick Achi dévoilé
Les Ivoiriens connaissent donc la nouvelle équipe de Patrick Achi. Et elle compte plusieurs nouveautés : Kandia Camara est ainsi nommée aux Affaires étrangères, en remplacement d’Ally Coulibaly. Elle devient donc numéro 2 d’une équipe ou les fidèles de feu Amadou Gon Coulibaly sont encore nombreux. Autre ministre d’État, celui de la Défense, Téné Birahima Ouattara, le frère du président, qui est confirmé à ce poste, où il assurait l’intérim depuis un mois, peu avant la mort d’Hamed Bakayoko. Troisième ministre d’État, le ministre de l’Agriculture, Kouassi Adjoumani, qui garde son fauteuil. Pas de changement aussi à la Justice ni à l’Intérieur ni encore aux Eaux et forêts.
En revanche, l’universitaire Mariatou Koné remplace Kandia Camara à l’Éducation nationale. Eugène Aka Aouélé, le ministre de la Santé, laisse la place à Pierre Dimba, ancien patron de Agéroute. Eugène Aka Aouélé est pour sa part nommé président du Conseil économique social et environnemental. Thomas Camara, ancien directeur de la société ivoirienne de raffinage est quant à lui, nommé à la tête d’un ministère qui regroupe le pétrole, l’énergie et les mines.
Le rapport Duclert, une étape importante dans la normalisation entre la France et le Rwanda
Le 7 avril marque le début des commémorations du génocide des Tutsis au Rwanda. C’est cette année le 27e anniversaire du début des massacres. Anniversaire particulier en France : il y a douze jours, la commission Duclert remettait à Emmanuel Macron son rapport sur le rôle de la France pendant et avant le génocide. Si la commission a écarté la complicité de génocide, elle estime que la France porte des « responsabilités lourdes et accablantes » dans cette tragédie. Ce rapport marque une étape importante dans la normalisation des relations entre Paris et Kigali.
Tanzanie: la nouvelle présidente amorce un changement de cap dans la gestion du Covid-19
Samia Suluhu Hassan a pris les rênes du pays en mars, suite au décès brutal de John Magufuli. Jusque-là, l’ancien précédent n’avait eu de cesse de minimiser l’impact de la crise du covid 19. Samia Suluhu Hassan a donc rompu mardi 6 avril avec la ligne de son prédécesseur. La présidente a annoncé qu’elle allait créer un comité d’experts pour conseiller le gouvernement, chargé de faire la synthèse des connaissances mondiales sur le virus et de faire des recommandations. « J’ai l’intention de former une commission d’experts pour se pencher sérieusement sur la question du Covid-19. Ils examineront les remèdes proposés et conseilleront le gouvernement en conséquence. Ce n’est pas un sujet sur lequel nous pouvons rester silencieux. Nous ne pouvons accepter ou nier quoi que ce soit sans mener des recherches appropriées. Nous attendons des experts qu’ils nous expliquent la gravité de la situation et les solutions que le monde nous offre. Ça, nos experts nous le diront. »
Covid à Madagascar : la guerre de l’oxygène
Alors que les autorités viennent enfin de confirmer leur intérêt pour les vaccins, Madagascar subit une vague de Covid-19 plus virulente encore que celle de 2020. Les centres de santé sont déjà pleins. Et surtout, une pénurie d’oxygène provoque des décès évitables. Si le sifflement s’arrête, les malades savent qu’ils vont mourir. Si le bruit s’arrête, c’est que l’oxygène ne sort plus de la bouteille. Vide. C’est que l’oxygène ne pallie plus les défaillances des poumons des personnes atteintes d’une forme grave de Covid, les condamnant à étouffer lentement.
États-Unis: comment ceux qui ont financé la campagne de Trump ont été arnaqués
Chaque jour pendant la campagne électorale, les partisans de Donald Trump ont reçu des textos et des mails qui sollicitaient leur soutien financier. Mais tous ceux qui ont répondu à ces appels à partir du mois de mars 2020 n’ont pas forcément prêté attention à une clause rédigée en petits caractères sur la page du site internet de l’entreprise chargée de collecter les fonds. Cette clause autorisait un prélèvement automatique chaque mois, puis chaque semaine à partir de septembre, jusqu’au scrutin de novembre. Pour échapper à ces contributions hebdomadaires, les donateurs devaient décocher manuellement une case remplie par défaut. À l’approche du scrutin, une autre clause a été introduite qui prévoyait le doublement de la mise initiale. Rapidement, les banques ont été saisies de milliers de plaintes de partisans de Donald Trump. En deux mois et demi, la campagne de Trump et le Comité national républicain ont été contraints de rembourser 530 000 donateurs involontaires pour un montant total de plus de 64 millions de dollars.
La rédaction