Yatenga : l’honorable Wendyelé Sawadogo aux côtés des déplacés de Kossouka

10 tonnes de vivres, des vêtements, c’est le don du député Wendyelé Sawadogo, au profit des déplacés internes de Kossouka dans la province Yatenga. Ce geste a eu lieu le mardi 28 juillet 2020. Outre le don de vivre, le bienfaiteur a également offert un forage à l’école primaire publique de Napalgué.

 D’un coût estimé à 1 millions 800 cent mille francs CFA, ce don est composé de 3 tonnes de maïs, de 7 tonnes de sorgho, des vêtements, et des récipients. Quant au forage de l’école, il est estimé à 4 millions 200 cent mille Francs. Selon le donateur, ces actions sont avant tout une réponse au cri de cœur des parents d’élèves et des enseignants. « Ils m’ont approché pour me dire que les élèves partent chaque matin à environ 2 km pour chercher de l’eau, toute chose qui perturbe les cours car les enseignants sont obligés soit de les attendre ou de reprendre les leçons », a expliqué le député Wendyelé Sawadogo.

C’est également, l’accomplissement d’un rêve à écouter le natif de Kassouka qui pense qu’en tant que fils de la localité, il est de son devoir d’aider les jeunes frères à atteindre le sommet. Il a d’ailleurs rappelé que le forage en plus de soulager les élèves va leur permettre d’être assidus au cours. Revenant sur le don aux déplacés, le député a indiqué que c’est sa contribution en vue de soulager des parents en difficulté. « Ils n’ont pas demandé à venir ici, mais lorsque la situation devient difficile, tu ne peux que te chercher un refuge en attendant que la situation se normalise », a précisé l’honorable Sawadogo.

Faisant le point de la situation des déplacés, le chef de service en charge de l’action sociale, Bonaventure Zoundi , a indiqué qu’à la date du 20 juillet 2020, les déplacés internes étaient estimés à 314 ménages. Du préfet du département de Kossouka, en passant par le représentant des déplacés et du corps enseignant, tous ont salué la contribution de l’honorable Wendyelé Sawadogo, qui vient rappeler selon eux, la nécessité pour chaque burkinabè d’œuvrer pour le développement de sa localité. « C’est un acte citoyen dans la mesure où il englobe plusieurs volets, notamment social et économique. C’est en cela que nous encourageons et souhaitons voir se perpétuer », a laissé entendre le préfet, Lassané Guigma.

Wendpouiré NIKIEMA (correspondant)