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Vague de poussière : « Il s’agit d’un phénomène normal » Guillaume Nacoulma, ingénieur prévisionniste à l’ANAM | FasoPiC
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Vague de poussière : « Il s’agit d’un phénomène normal » Guillaume Nacoulma, ingénieur prévisionniste à l’ANAM

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Les 30 et 31 mars, des vagues de poussière se sont observées dans certaines localités au Burkina réduisant la visibilité dans lesdites localités. S’il provoque dommages dans les zones exposées, le phénomène est loin d’être un mystère. En effet, comme nous l’a expliqué Guillaume Nacoulma, à l’Agence nationale de la Météorologie(ANAM), le phénomène est propre aux zones bordant les déserts à l’instar du Burkina. En somme « le phénomène est plutôt normal » comme il nous l’a expliqué dans cet entretien.

FasoPiC (FP) : Comment expliquez-vous la vague de poussière observée ces derniers temps au Burkina Faso ?
Guillaume Nacoulma (GN) : C’est une situation qui prévaut depuis le 30 mars. Cette situation est née d’un renforcement des vents dans le désert malien. Ce renforcement de vents a entrainé le soulèvement de poussière. Puis le vent aidant, cette poussière s’est propagée sur les parties Nord, Nord-ouest, Ouest et jusqu’au Centre du Burkina.

FP : En somme, ce sont toutes les régions sahéliennes et de savanes qui ont été touchées et donc quasiment tout le pays…
GN : Ce n’est pas tout le pays qui a été concerné. Les parties sud, est et sud-est ne sont pas concernées. Par contre à Ouahigouya, on a observé des visibilités inférieures à 100 mètres. À Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, les visibilités étaient très réduites hier (le 31 mars, ndlr).À l’opposé de ces zones, il y a même eu de la pluie à l’Est.

FP : S’agit-il d’un phénomène normal ?
GN : Tout à fait ! Comme vous le savez, le Burkina Faso est un pays sahélien qui plus est entouré de zones désertiques (Mali, Niger) qui sont autant de foyers de soulèvements de poussière. On peut donc dire que, sur le plan géographique, le Burkina est prédisposé à ce phénomène.

FP : Est-il appelé à durer ?
GN : La situation va se dissiper dans les quarante-huit(48) heures (l’interview a eu lieu le 1er avril). A Bobo, les visibilités se sont déjà visiblement améliorées mais dans le Septentrion le phénomène persiste même si on constate un certain recul qui est du à la dissipation de la nappe.

FP : Si le phénomène est plutôt normal, combien de fois est- il susceptible de se produire dans l’année ?
GN : Nous n’avons pas établi des statistiques. Toujours est-il que nous savons que les périodes allant de février à avril sont propices à la survenue de ces phénomènes.

FP : Une autre vague n’est donc pas à exclure ?
GN : Bien sûr, la situation est emmenée à se produire tout au long de la saison sèche.

FP : On imagine qu’il y a des risques auxquels le phénomène expose. Quels sont ces risques ?
GN : Bien sûr les risques ne peuvent pas manquer. En plus des accidents, la poussière contient des germes et microbes qui provoquent des maladies comme la méningite.

FP : Quelles attitudes adopter lorsque le phénomène survient ?
GN : C’est une question qu’il serait plutôt approprié de poser à un médecin. Toutefois, si j’ai un conseil à donner, c’est d’éviter le plus possible de s’exposer à cette poussière en mettant beurre de karité dans les narines et en portant des cache-nez pour réduire l’inhalation.

FP : Et pour ce qui est de la chaleur…
GN : La sensation de chaleur est plus élevée à cause de l’humidité. Le fait de s’y exposer provoque la déshydratation qu’il y a lieu d’éviter autant que possible en restant à l’ombre.

Propos recueillis par Soumana LOURA

Mireille Bailly

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