Tourisme : le Burkina Faso regorge 1080 sites

Présenter les outils utilisés par le ministère de la culture des arts et du tourisme, pour la valorisation et la promotion du tourisme et le nouveau répertoire des sites touristiques au Burkina Faso, tel a été l’objet de la conférence de presse animée, le jeudi 20 février 2020 à Ouagadougou par la direction générale de la valorisation et de l’aménagement touristique (DGVAT). Au terme de l’opération menée par la DGVAT en 2019, l’on a pu enregistrer 1080 sites touristiques au Burkina Faso.

Pour donner plus d’informations et de visibilité sur les différents sites touristiques que compte le Burkina, la direction générale de la valorisation et l’aménagement touristique a mené une opération de recensement de ces lieux d’abstractions et au final, 1080 sites ont été répertoriés. A en croire le secrétaire général du ministère de la culture des arts et du tourisme, Lassina Simporé, ce travail vient lever les doutes sur le manque de sites touristiques au Burkina Faso.

A cet effet, la DGVAT a mis à disposition de la population, un document en version physique et en version numérique. Sur internet, on peut avoir les informations sur l’application UMAP, à travers le lien http:// umap.openstreetma.fr/fr/map/burkina-faso-sites-touristiques. Cette application permet à l’internaute d’accéder à des informations détaillées sur les sites, notamment, la nature, la catégorie, le statut, le mode de gestion, etc.

Pour la directrice de la DGVAT, Madame Ouédraogo Monique, même si les autres pays refuse de visiter nos sites, il revient au burkinabè eux-mêmes de faire la promotion de ces sites touristiques. « C’est à nous burkinabè de montrer que ces sites sont accessibles malgré l’insécurité », a-t-elle indiqué. Il faut dire que le tourisme burkinabè repose essentiellement sur son substrat culturel et naturel. Mais depuis un certain temps, avec l’avènement de l’insécurité au Burkina, le secteur a pris un coup. Qu’à cela ne tienne, le tourisme reste toujours un maillot fort pour le développement économique du pays. Pour preuve, dans l’année 2018, le secteur a fait une recette estimée à 69,3 milliards de francs CFA, soit une progression de 3% par rapport à l’année 2017. Ce qui montre que le Burkina Faso reste une destination à ne pas manquer.

Aubin OUÉDRAOGO