Categories: AfriqueINTERNATIONAL

Theresa May au Kenya pour sa première visite en Afrique

[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]

La Première ministre britannique Theresa May a choisi le Kenya pour sa première visite en Afrique depuis son accession au pouvoir en juillet 2016. Une visite aux implications sécuritaires, mais surtout commerciales alors que la Grande-Bretagne veut ficeler de nouveaux partenariats après le Brexit.

Theresa devrait être en terre kényane dès la fin de ce mois d’août. L’information est venue du ministère kényan des Affaires étrangères lors d’un point presse tenu ce mercredi. Monica Juma, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères explique le choix de la cheffe du gouvernement britannique par “l’importance du Kenya dans la communauté des nations”.

En amont de cette visite, le chef de l’Etat kényan, Uhuru Kenyatta devrait s’entretenir avec Theresa May notamment sur les accords existants en termes de sécurité, tâche noire des relations entre Nairobi et Londres, a précisé Mme Juma. L’an dernier, les médias britanniques ont rapporté que l’exécutif kényan menaçait d’interdire les exercices militaires des
forces armées britanniques au Kenya si ceux-ci continuaient d‘être menés dans des ranchs privés.
Maintenir et renforcer les acquis

Toutefois, cette question devrait être supplantée par les intérêts commerciaux entre les deux nations. D’un côté le Kenya qui espère compter sur la coopération de la Grande-Bretagne dans la réalisation du plan de développement Big Four. Une sorte d’héritage infrastructurel que compte laisser au Kenya le président Keyatta à la fin de son second mandat en 2022.

De l’autre, il y a la Grande-Bretagne post-Brexit. Theresa May veut en effet s’assurer que son homologue kényan s’efforcera non seulement de protéger les intérêts commerciaux de Londres après le Brexit, mais améliorera également les échanges existants. Une offensive diplomatique qui préside à la présence de plus en plus marquée de la Chine dans l‘économie kényane. Un récent rapport révélait du reste que 72 % de la dette extérieure du Kenya est chinoise. Une influence que Londres veut réduire.

Mireille Bailly

Recent Posts

Endeavour Mining apporte une once de joie à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou

La compagnie minière Endeavour Mining qui opère les mines d’or de Houndé et de Mana…

6 heures ago

Réunion de haut niveau des pays les moins avancés: le Burkina Faso encourage les Etats à rompre avec les logiques de dépendance économique

Séville, le 1er juillet 2025. En marge de la Conférence internationale sur le financement du…

7 heures ago

ASCE-LC : le rapport d’activités 2023 remis au Premier ministre 

Ce lundi 30 juin 2025, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu des…

1 jour ago

Burkina Faso – Guinée-Bissau : Renforcement de la coopération Sud-Sud en matière de protection sociale 

Une délégation gouvernementale de la République de Guinée-Bissau séjourne au Burkina Faso dans le cadre…

1 jour ago

4e Conférence internationale sur le financement du développement: agir vite pour l’effectivité des ODD à cinq ans de la date butoire

Séville, le 30 juin 2025. À l'initiative de l'Organisation des Nations Unies, il s'est ouvert…

1 jour ago