Les autorités burkinabè ont réceptionné, le jeudi 27 août 2020 à Koudougou, la station au sol du satellite burkinabè Burkina-Sat1. Le meilleur physicien spatial de l’Afrique en 2018, Pr Frédéric Ouattara, par ailleurs président de l’université Norbert Zongo est derrière ce projet. Il permettra à terme de fournir des informations satellitaires assez précises pour les prises de décision.
Ce projet est d’un intérêt stratégique et il faut le faire avancer
L’installation de la station au sol de Burkina-Sat1 constitue la première phase de son processus de création. Ladite phase a été réalisée à hauteur de 60 000 000 F CFA, mais il faut encore remplir d’autres conditions pour que Burkina-Sat1 soit une réalité. Pour le ministre Maïga, ce projet est d’un intérêt stratégique pour le Burkina Faso, raison pour laquelle il faut le faire avancer, reconnait-il. Et le faire avancer consistera à soutenir ses deux dernières phases. « Nous sommes de plein pied dans la mobilisation du budget de la deuxième phase du projet qui va coûter 110 000 000 F CFA », explique l’astrophysicien Frédéric Ouattara ; cette phase consistant à la construction du satellite lui-même. Il va plus loin en expliquant que la troisième phase elle, sera consacrée à la mise en orbite qui coûtera entre 350 000 000 et 400 000 000 F CFA ; parce qu’il faut tenir compte, toujours selon le Pr Ouattara, du coût du transport du sol jusqu’à la station spatiale internationale et aussi des frais de maintien dans l’espace d’une durée de 3 à 5 ans.
Tous les ministères doivent mettre la main à la patte
A la question de savoir à quel moment Burkina-Sat1 sera mis en orbite, le ministre Alkassoum Maïga, a affiché que c’est maintenant une question de budgétisation. Il a par ailleurs rassuré qu’il est aussi en échange avec les coopérations chinoises et japonaises. « Ce travail ne peut pas être seulement celui du ministère de la recherche scientifique, car on y retrouve le ministère de la sécurité, de l’agriculture, des ressources animales et celui des mines » reconnait le ministre de la recherche scientifique. Si on laisse seulement ce projet seulement à la charge du ministère de la recherche scientifique, nous avons toujours des années devant nous pour avancer, poursuit-il, tout en invitant les autres ministères à s’impliquer pour aider le projet à aller très vite.
Aziz KABORE (Correspondant)
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