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Ce mardi 3 mars 2020, les syndicats engagés dans la lutte contre l’imposition de l’IUTS sur les primes et indemnités des agents du privé, du parapublic et du public étaient face aux Hommes de médias. C’était le lieu pour eux de soulever une fois de plus leurs mécontentements quant à l’application de l’IUTS et les coupures sur les primes et indemnités ; et apporter aussi une réponse en rapport avec la correspondance du ministre Marchall demandant de surseoir à la marche.
Dans le cadre de la commémoration de la 163ème journée internationale de la femme, le président du Faso a prévu s’entretenir avec les femmes des coordinations communales, provinciales et régionales autour d’un panel. A cet effet, la ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, Hélène Marie Laurence Ilboudo/ Marchall dans une circulaire, demande à la CGTB de surseoir à la marche. Une correspondance que le président de la CGTB affirme avoir effectivement reçu. Cependant, en ce qui concerne le mouvement déjà engagé, Bassolma Bazié a affirmé en ces termes : « la correspondance que nous avons reçue s’inscrit dans le sens à comprendre que ceux qui dirigent le pays ne connaissent pas la compartimentation des acteurs avec lesquels ils dialoguent ». Toute chose qui indique clairement que la marche meeting des syndicats engagés dans la lutte contre l’imposition des primes et indemnités des agents du privé, du parapublic et du public aura belle et bien lieu le 07 mars prochain.
Poursuivant toujours son argumentaire, le SG de la CGTB relève que le troisième élément qui les motivent dans leur lutte est que ce même ministre oublie qu’elle appartient à un parti politique qui tient également son congrès les 06 et 07 mars. Alors « pourquoi le congrès n’est pas suspendu dans le cadre de cette rencontre des femmes ? » s’interroge Bassolma Bazié. Et de renchérir que la ministre sait très bien que dans son département sommeille un dossier assez profond et grave bloqué pendant des années. Il s’agit dit-il : « de nos braves mères qui ont servi la nation burkinabé à travers les ex garderies populaires et qui aujourd’hui sont entrain de mourir une à une sans être rétablie dans leur droit ». Ç’aurait été une correspondance dans laquelle, elle prend l’engagement d’exiger du gouvernement à ce que ce dossier se résolve très rapidement, elle aura eu un peu d’indulgence de la part des syndicats.
En rappel, l’ensemble des actions des syndicats visent entre autres à exiger du gouvernement l’arrêt des mesures de baisse du pouvoir d’achat, l’arrêt des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales, la garantie du droit de sécurité des populations….
Wendemi Annick KABORE
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