Société : Diana AYEH renforce les capacités des forces vives dans la commune de Houndé et Bagassi

Venue d’Allemagne, Diana AYEH, chercheuse socio-anthropologue de l’Université de LIEPZIG a présenté ses recherches dans le domaine de l’exploitation minière et le développement social sur la thématique : « L’exploitation industrielle de l’or à Houndé et Bagassi : quelles responsabilités légales et sociales ont les entreprises à l’égard des communautés hôtes du Burkina Faso ». La reconstitution s’est faite sous forme de conférence publique au bonheur des forces vives de Houndé et Bagassi réunis le samedi 14 décembre 2019 au centre populaire de loisir de Houndé.

Dans le cadre de ses recherches, la socio anthropologue Diana AYEH de l’Université de LIEPZIG a séjourné au BURKINA FASO précisément à Houndé et à Bagassi où sont en exploitation ces sociétés minières HOUNDE GOLD OPERATION et ROXGOLD.

Sur la thématique relative à la responsabilité légale et sociale de ces sociétés sur les communes exploitées, vient à point nommé du fait que la société civile et les autres acteurs sociaux sont en quête de savoir et d’expérience afin de se comporter comme il se doit.

La conférencière a durant sa communication éclairé les lanternes de ses interlocuteurs sur l’industrie minière et son système de fonctionnement. Cela en exposant sur l’historique de l’exploitation minière au Burkina Faso, sur l’exploitation et l’accès à la terre et l’exploitation industrielle face à l’orpaillage, cas de KARI.

Les participants ont tenu à témoigner leur intérêt et implication par rapport à la thématique traitée. Ils n’ont pas manqué d’exposer leur incompréhension, frustrations, désarroi à Diana AYEH quant au déguerpissement des orpailleurs à KARI.

Au terme des échanges, la socio-anthropologue dit ne pas regretter, ni les efforts fournis, ni l’exercice de la reconstitution, car elle vient par ses actions apporter de la terre pour en faire de la termitière selon un adage africain ; une termitière qui enrichit les connaissances locales et impactera dans la collaboration l’industrie minière et communautés du Burkina Faso.

Kassoum OUEDRAOGO (Correspondant)