SNI 2018 : les jeunes au diapason des TIC

A la 14e édition de la semaine nationale de l’internet et des technologies de l’information et de la communication, plusieurs structures marquent leurs présence à travers la présentation de produits innovants. Cette présentation vise à apporter leur contribution au développement numérique de la population.

Les professionnels de l’internet et des TIC ont honoré le rendez-vous de l’édition 2018. En effet environ une trentaine de structures sont présentes. Le Premier ministre Paul Kaba Tiéba a constaté de visu les innovations majeures : « Ce que j’ai vu me rassure par rapport à ce qui est fait, j’ai vu des progrès importants en termes de solutions qui permettront à notre pays de figurer parmi les champions».

Des exposants, Siéni Kaboré, secrétaire général de Kéolid Innovation hub a présenté sa structure qui s’investit dans la formation des jeunes. « Kéolid est une association qui a pour mission de promouvoir la création de centres ». A la semaine national de l’internet, keolid Innovation hub vise entre autres à faire des rencontres afin de présenter ses services au participants et à présenter les activités déjà réalisées. « Keolid innovation Hub a réalisé entre autres la création de start up comme Fasopic qui est une plateforme digitale d’informations. Il y a aussi jorlab qui est une société de sécurité informatique » s’est réjoui le secrétaire général. Les formations données sont essentiellement basées sur les TIC, en marketing digital, ludiques et infographiques. Keolid Innovation hub s’estime très satisfait de l’organisation de la 14e édition de la semaine nationale de l’internet et des technologies de l’information et de la communication dans l’aménagement des stands.

A côté de keolid innovation hub, Ouaga lab est aussi représenté grâce à une application innovante qu’elle a mise en place. Cette application vise à apporter un plus dans le domaine agricole rappelle Tiendrebéogo Elisé membre de l’équipe de travail. Selon lui « le projet réalisé est un petit boitier nommé agri-alerte. Ce boitier est né suite à un constat dans le domaine de l’agriculture. Divers producteurs sont confrontés à d’énormes difficultés dont les feux de brousses, les oiseaux granivores, etc . Lorsqu’il y a un problème de ce type, le producteur enclenche le bouton en direction du problème détecté et la structure indiquée peut lui venir en aide » a expliqué l’étudiant Elisé Tiendrebéogo. Une journée a suffi à la mise en place de cet outil innovant. Pour ce qui est de la satisfaction, Ouaga lab la trouve très bonne et envisage dans les prochaines éditions émerveiller encore plus la population.

Mireille BAILLY