Situation nationale : les commerçants se disent prêts à soutenir l’effort de guerre

Le Réseau des syndicats et associations des commerçants pour le développement du secteur privé du Burkina Faso (RSACDSP), a tenu une conférence de presse le mercredi 13 novembre 2019, à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de montrer leur engagement indéfectible pour la défense de la patrie.

Face à l’escalade des attaques terroristes qui continuent d’endeuiller le peuple burkinabé, les commerçants ont décidé d’apporter leur part de contribution pour sortir le pays de l’hydre du terrorisme. Pour les conférenciers, l’heure n’est plus à la division mais plutôt à l’union sacrée de tous les fils et filles du Burkina Faso.

Pour y parvenir ils demandent à la chambre de commerce d’accélérer les choses afin de concrétiser leur soutien. « Nous invitons la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, et le ministère en charge du commerce à organiser une grande rencontre avec tous les acteurs du secteur privé pour une réaction rapide de soutien et d’accompagnement de nos forces de défense et de sécurité (FDS) » a déclaré Léon Nikiéma, secrétaire général du réseau des syndicats et associations des commerçants pour le développement du secteur privé du Burkina Faso.

Le réseau lance également un appel à l’endroit des groupes d’autodéfense Koglwéogo, pour qu’ils combattent avec abnégation et sans réserve les ennemis du peuple. S’agissant du recrutement des volontaires pour la défense de la patrie, lancé par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, les commerçants se disent également aptes à aller au front au nom de la patrie. « Donnez-nous les armes, montrez-nous comment les manier et dites –nous là où se trouvent les terroristes. Nous irons les combattre, même si nous devrons mourir afin de sauver notre très chère patrie » a laissé entendre le secrétaire général Léon Nikiéma. Par ailleurs, les conférenciers estiment que les opérateurs économiques et plusieurs ministres ne soutiennent pas les efforts du président du Faso. C’est pourquoi ils leurs demandent de taire leurs divergences pour le combat commun contre le terrorisme.

MICHEL CABORE