SIG : Bilan des examens scolaires et des résultats universitaires

L’ opérationnalisation du vote de la diaspora Burkinabè s’est matérialisé avec l’adoption du projet de loi portant modification du code électorale ce 30 juillet passé. Ce qui permettra à la diaspora Burkinabè de pouvoir voter aux prochaines élections. Selon le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo, la révision de ce code électoral comporte deux aspects, le premier est relatif au vote et le deuxième est lié à la constitution pour passer à la 5e république en adoptant une nouvelle constitution. Mais, les documents de votation fait l’objet de discussion entre les différentes classes politiques. Selon les députés de l’opposition, le groupe parlementaire de la majorité présidentielle a imposé la CNIB et le passeport pour exclure des milliers de Burkinabè de l’extérieur au vote. Selon le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, il y avait huit documents de votation. Et il fallait trouver un document unique pour tous les burkinabè. Donc pour une question d’équité et de transparence, nous avons rationalisé pour retenir que ces deux documents, a fait savoir le ministre en charge de l’Administration. Et d’indiquer que nous devons expérimenter ce vote des burkinabè de l’étranger avec beaucoup de prudence afin de corriger au fur et à mesure les insuffisances.

Les fidèles musulmans au nombre de 8143 pèlerins iront à Médine en Arabie Saoudite pour le hadj 2018. Environ 76 agences de compagnies aériennes sont prévues pour transporter ces fidèles musulmans. Parmi celles-ci, une partie des pèlerins seront transportés par Air Burkina en collaboration avec ses partenaires, et l’autre est réservée à la compagnie saoudienne. En rappel, les lieux de vol restent toujours inchangés à savoir Ouagadougou et Bobo- Dioulasso.

Le bilan enregistré au niveau des écoles et des universités

Le baccalauréat de la session de 2018 a enregistré environ 38178 admis soit un taux de réussite de 40,93%. Au total, environ 43 000 bacheliers seront inscrits cette année dans les universités publiques. D’où la nécessité pour le gouvernement de créer des nouvelles universités dans les régions afin de désengorger les grandes universités. En ce qui concerne la normalisation de l’année académique au niveau de l’université Ouaga I et II, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alkassoum Maïga, a affirmé que son équipe travaille dans la discrétion pour que les choses changent. Et de préciser que le début de régularisation est déjà fait sur le terrain.

Au cours de cette conférence, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Stanislas Ouaro a fait le point des examens de fin d’année. En ce qui concerne le certificat d’étude primaire (CEP), environ 369789 se sont présentés cette année dont 196 097 filles et 173692 garçons. Les admis de la session sont au nombre de 239504 soit 64,77%. Ce taux est en deçà de celui de 2017 qui était de 72,32% soit une baisse de 13’5 points de pourcentage. Ainsi, il ressort que 972 écoles ont enregistré un taux de réussite de 100% et 127 écoles pour un taux de réussite de 0%. Pour le Brevet d’étude primaire, les inscrits qui se sont effectivement présentés à l’examen sont au nombre de 303807 dont 159053 filles et 144 754 garçons. Les admis sont au nombre de 130372 soit un pourcentage de 42,91%. Ces résultats sont en nette progression par rapport à celui de la session précédente qui était de 28,83%. Quant aux examens de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle à savoir le BEP, le CAP, il y avait au total 10618 candidats présents. Le taux de réussite global est de 49,52% pour cette session contre 46,24% pour l’an dernier. Par ailleurs, l’effectif des candidats ayant pris part à l’examen intègre est de 227 candidats. Au niveau de ceux bilingues, il y a au nombre de 2955 candidats.

DES EXAMENS SPECIAUX

La Direction Générale des Examens et Concours en liaison avec les directions régionales du Nord et du Sahel ainsi que l’offre du baccalauréat, prépare des examens spéciaux pour les élèves desdites régions qui n’ont pas pu prendre part aux examens de la session normale pour cause de l’insécurité. Ces élèves environ au nombre de 8985 dont 4015 élèves de la province du Soum et 497 du Nord sont dans des sites de regroupement pour se perfectionner. En ce qui concerne la date de composition des examens dans ces deux localités, Stanislas Ouara a indiqué que pour une question de sécurité, elle sera communiquée ultérieurement.