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Sculpter dans le granite du désespoir, la stèle de l’espoir !

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L’insécurité est devenue terrifiante dans les pays du Sahel où elle engendre des répercussions catastrophiques. Au Burkina et en cette veille de rentrée scolaire, judiciaire, sociale, politique, les groupes terroristes connaissent un nouvel essor et sèment la désolation sur leur passage. Notre système éducatif subit de plein fouet les conséquences de l’insécurité.
Dans quelques jours les enfants chanceux reprendront le chemin des classes. Des centaines d’écoles dans les zones considérées comme dangereuses sont aujourd’hui silencieuses privant de scolarité des milliers d’enfants. En lieu et place d’ouvertures de nouvelles écoles, c’est le nombre d’écoles fermées qui risque de connaitre une augmentation. Triste de voir toute cette génération d’enfants en passe d’être sacrifiée sur l’autel du terrorisme.L’histoire contemporaine de notre pays retiendra qu’en octobre 2014, des populations aux mains nues se sont organisées pour défendre la démocratie au prix de leur vie. Ce combat a continué avec la résistance au putsch de septembre 2015.

Pour faire échec au terrorisme et défendre le drapeau national, nos populations doivent conserver cette bravoure et cette détermination dont elles ont fait montre dans un passé récent. Par sa profondeur sémantique notre hymne national, le Ditanyè, est la feuille de route pour triompher de la rapacité. Essayer chaque jour, tomber souvent, flancher parfois, mais garder courage, résister encore et vaincre toujours.

La nation continue de payer un lourd tribut au terrorisme. Seul un peuple debout et une armée structurée sont capables d’assurer la paix et la sécurité des personnes et des biens. Nous n’avons pas d’autres choix que de nous organiser en résistance populaire pour mieux nous défendre. Pour chercher à diriger un pays il faut faire en sorte que ce pays existe.

Il est temps de transformer les discordes cacophoniques de notre mentalité en une mélodieuse symphonie patriotique. Lutter ensemble pour créer d’abord, les conditions de retour de la présence de l’Etat sur l’ensemble du pays. Rétablir l’autorité de l’Etat par la présence effective des maires et des préfets dans les régions affectées par les violences, rouvrir les écoles pour endiguer l’obscurantisme. Le pays est caillouteux mais chacun est un sculpteur de l’espoir d’un Faso stable et prospère.

Ag Ibrahim Mohamed

HIEN

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