Rue Michel Kompaoré : La mémoire du défunt diplomate honoré par le conseil municipal

La rue n°6.31 sise au secteur 6 de l’arrondissement n°1 dans le quartier communément appelé Gandin-petit Paris porte désormais le nom du diplomate Michel Kompaoré. Cette initiative qui a vu le jour le mercredi 19 décembre 2018 en présence du conseil municipal de la ville de Ouagadougou a pour objectif d’immortaliser la mémoire de cet illustre fils du Burkina.

Les grands Hommes ne meurent jamais. Quel que soit les siècles, ils laissent leurs noms gravés dans l’histoire. Un homme peut se réjouir depuis l’au-delà d’avoir réussi à se faire immortaliser. Il s’agit du diplomate Michel Kompaoré qui est né le 16 mai 1933 et est décédé le 4 septembre 2011 à l’âge de 78 ans. Son nom a été donné à une rue de la ville de Ouagadougou le mercredi 19 décembre 2018 par le conseil municipal de la commune. C’est en présence de la famille du défunt et de ses proches amis que le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé a rebaptisé la rue n°6.31 sise au secteur 6 dans l’arrondissement n°1 dans le quartier communément appelé Gandin-petit Paris, « Rue Michel Kompaoré ».

Pour l’élu local, Cette cérémonie est toute particulière vue les valeurs humaines qu’incarne l’homme. En effet, il explique que Michel Kompaoré est un illustre personnage diplomatique de la Haute Volta et du Burkina Faso. Après avoir présenté son parcours scolaire et universitaire le maire Béouindé confie que, feu Michel Kompaoré, occupera diverses fonctions en servant son pays. A l’en croire l’homme, il a également œuvré dans le social en témoigne la construction de la chapelle de la divine miséricorde au quartier Saint Julien de Ouagadougou. Toute cette abnégation et engagement lui ont valu plusieurs distinctions honorifiques a-t-il soutenu.

En prenant la parole au nom de la famille, le fils du défunt, Ivon Kompaoré, pilote de ligne, a exprimé toute sa gratitude envers les autorités pour avoir permis de réaliser ce baptême de rue. Par ailleurs, il invite la nouvelle génération à travailler sans relâche afin que ce pays puisse se développer comme l’ont fait leurs devanciers.

Thierry KABORE (Collaborateur)