Riposte Covid-19 : le CORONATHON fait un don de consommables médicaux au CORUS

Le Centre des Opérations de Réponse aux Urgences Sanitaires (CORUS) a reçu, ce jeudi 28 janvier 2021 à Ouagadougou, des consommables médicaux, d’une valeur de près de 45 millions de francs CFA. Remis par le CORONATHON, une initiative « citoyenne », ce don vise à renforcer la disponibilité des intrants, contre la maladie à Covid-19, afin de permettre à de nombreux Burkinabè et des agents de santé de se prémunir de la pandémie.

Deux lots de consommables médicaux ont été remis au CORUS par le CORONATHON ce 28 janvier 2021. Le premier lot comprend 2200 plaques PCR+films pour themocycleur, 30000 tubes eppendorf de 1,5 ml, 46080 embouts avec filtre de 1000 microlitres et des masques de laboratoire, destinés à renforcer les capacités des laboratoires de références chargés de détecter le virus par la méthode PCR. Le coût de ces consommables de laboratoire est estimé à plus de 25 millions de francs CFA. Concernant le deuxième lot, il est composé de 4000 casaques chirurgicales, destinées à garantir la protection du personnel soignant, engagé dans la prise en charge des patients atteints de la Covid-19. La valeur de ces produits s’élève à 18 200 000 FCFA. Le coût global du don est d’environ 45 millions FCFA.

Par ce don, le CORONATHON vient réitérer son engagement à accompagner les efforts soutenus et constants du gouvernement, dans la lutte contre la Covid-19, a indiqué le président du CORONATHON Dr Alfred Sandouidi, avant d’ajouter que cette charité de bonnes volontés vient à point nommé. A ses dires, la recrudescence de la pandémie dans notre pays demande un effort accru du personnel soignant et entraîne des cadences soutenues au sein des laboratoires de biologie médicale, chargés des tests de diagnostic.

Pour rappel, le CORONATHON a été initié par l’Assemblée nationale, en collaboration avec d’autres organisations professionnelles, pour permettre à chaque Burkinabè de montrer sa solidarité et sa compassion à la nation fortement frappée par la pandémie de la COVID-19.

Nicolas BAZIÉ