Séville, le 1er juillet 2025. En marge de la Conférence internationale sur le financement du développement, une réunion de haut niveau des pays les moins avancés s’est tenue ce 1er juillet, sous la présidence du Népal et avec la participation du Bureau du Haut Représentant des Nations Unies pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires en développement (OHRLLS).
C’est en cela que ces pays pourront construire une trajectoire fondée sur la souveraineté économique, la mobilisation des ressources nationales et le développement d’initiatives endogènes.
Le ministre TRAORE a d’ailleurs partagé l’expérience du Burkina Faso qui procède actuellement à une transformation de son économie, à travers de nouveaux mécanismes de mobilisation des ressources internes, en particulier à travers les contributions patriotiques.
Chiffres à l’appui, il a indiqué que ce mécanisme basé sur l’adhésion volontaire des citoyens et des acteurs économiques, a permis au Burkina Faso de mobiliser environ 100 milliards en 2023, et près de 200 milliards en 2024, avec une tendance à la hausse pour 2025.
Bien que modestes en comparaison avec les besoins, le Chef de la diplomatie burkinabè a laissé entendre que ces ressources ont permis au Burkina Faso, de financer des projets concrets et visibles au profit des populations.
Mieux, ce mécanisme renforce la confiance entre les dirigeants et les citoyens qui perçoivent clairement l’impact de leurs contributions sur le développement local, les incitant à s’engager davantage.
Il a ainsi encouragé les autres pays à envisager des solutions similaires adaptées à leurs contextes, en misant sur la confiance et la transparence dans la gestion des ressources nationales.
Il a déploré que dans certains cas, les Etats soient contraints de contracter de nouvelles dettes uniquement pour faire face au service de la dette existante, au lieu d’investir dans des actions structurantes de développement. Une telle situation, selon lui, ne fait qu’aggraver la vulnérabilité financière et freiner la dynamique de transformation économique.
Le Burkina Faso appelle donc à un changement de paradigme pour dépasser l’approche paternaliste de la coopération, afin que les PMA ne sont plus considérés comme des assistés mais comme des partenaires à part entière, porteurs de solutions, d’ambitions et de vision.
Source : DCRP/MAECR-BE
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