Répartition du droit d’auteur : de 2016 à 2020, le BBDA a pu repartir plus de 4 milliards de francs CFA

Au cours d’un déjeuner de presse organisé ce 23 décembre 2020 à Ouagadougou, il est ressorti que le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) a reparti 4.112.921.444 FCFA à ses membres. Les échanges avec les Hommes de médias entre dans le cadre du devoir de redevabilité et de transparence de la structure, concernant les activités menées dans la période 2016-2020.

Le BBDA compte 9000 membres avec plusieurs qualités dont environ 3000 musiciens. Et la répartition des fonds à ces membres dans la période 2016-2020 s’élève à 4.112.921.444 FCFA, selon le directeur général de la structure Wahabou Bara. Cette répartition dans ces quatre dernières années, n’a fait que grimper. En effet, en 2016, ce sont 611.760.000 FCFA qui ont été repartis contre 646.474.001 FCFA en 2017. En 2018, ce sont 702.280.794 FCFA contre 1.041.620.491 FCFA en 2019. Dans l’année 2020, il faut noter que c’est la somme de 1.110.726.158 FCFA qui a été repartie. Aussi, en vue d’inciter les partis politiques à s’acquitter de la redevance de droits d’auteur, le BBDA indique Wahabou Bara, a pu collecter 28.950.000 FCFA auprès de dix sept partis politiques.

Concernant le soutien aux filières du secteur culturel pour la promotion culturelle des œuvres de ses membres, le BBDA souligne son directeur général, a soutenu 1877 projets culturels à hauteur de 612.818.900 FCFA, durant la période indiquée. En plus de cela, le Bureau a mis en place un système de prévoyance sociale à l’attention des artistes du troisième âge, a-t-il ajouté. Ainsi, 18 millions de francs CFA ont été mobilisés à cet effet. Parlant du fond AMA, l’Aide aux Membres Âgés, le BBDA alloue chaque trimestre, à 50 créateurs du 3^e âge et vivant dans une situation de précarité, la somme de 100.000 FCFA, si on en croit ses responsables. Et à ce jour, ce sont 200 membres qui ont pu bénéficier du fonds AMA, ont-ils fait savoir.

Pour maintenir le cap et être un modèle économique pour les créateurs et un instrument à la disposition de la politique culturelle du Burkina Faso, le Bureau burkinabè du droit d’auteur s’est doté d’un nouveau plan stratégique de développement 2021-2023. Ce défi s’articule autour de quatre axes stratégiques à savoir la modernisation des outils et méthodes de gestion ; l’élargissement de l’assiette de perception ; la promotion de la bonne gouvernance et la restauration de l’image du BBDA ; et l’amélioration des conditions de travail et du bien-être du personnel.

Nicolas BAZIÉ