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RENTREE POLITIQUE 2018 DU PITJ : LE GRAND DEBALLAGE DE SOUMANE TOURE

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A l’occasion de sa rentrée politique ce 30 mars 2018, le Parti de l’Indépendance, du Travail et de justice (PITJ) par la voix de son premier responsable Soumane Touré, accuse les autorités coutumières et religieuses d’être à la base de la recrudescence des coups d’Etat au Burkina Faso. L’ouverture du procès du coup d’Etat manqué de Gilbert Dendéré fait par conséquent peur à ces autorités qu’il qualifie de forces obscures et rétrogrades.

 

Pour Soumane Touré dit « Touré Mandé Mori » le procès du coup d’Etat manqué, bien mené dans les règles de l’art par les magistrats intègre sera un procès central et transversal.

Soumane Touré, Président du PITJ

Ce procès doit être le procès des forces obscures et rétrogrades du centre qui sont entre autres les autorités coutumières et religieuses à en croire Soumane Touré. Il dénonce par ailleurs les pratiques des autorités coutumières et religieuses. « Ce sont eux qui sont à la base de l’instabilité politique chronique, à l’origine de tous les changements anticonstitutionnels intervenus dans notre pays jusqu’à la transition bâtarde instaurée après la démission de Blaise Compaoré et à l’usurpation du pouvoir du MPP », fustige Soumane Touré.

Il tient pour responsable de toute cette situation le Mogho Naaba, qu’il accuse d’avoir infiltré l’armée et les Forces de Défense et de Sécurité pour assouvir leurs (le people moaga) sombre dessein anti national au point de les détruire complètement, livrant ainsi le pays à une insécurité totale comme en atteste l’attaque terroriste de l’Etat-major général des armées.

« Les autorités coutumières et religieuses actuels ne connaissent pas Dieu. Elles n’ont pas honte. C’est pourquoi elles ont peur de passer devant les autorités judiciaires pour être jugées”, précise-t-il.

Au de-là de tout cela, le PITJ exige que tous les citoyens ait le droit à une justice équitable. Pour parvenir à cela Soumane Touré et ses camarades demandent aux Burkinabè d’arrêter l’hypocrisie et voir les choses en face afin d’éviter les dérives qui peuvent nuire au pays. En plus il demande que dans l’armée il ait des militaires disciplinés qui prennent leurs responsabilités.

Concernant la gouvernance actuelle, le PIJ souligne que le gouvernement Thiéba III est l’incarnation de l’ethnicisme et du régionalisme. Le dernier remaniement suscite la colère, l’indignation, des protestations, laisse-t-il entendre. Les autorités du pays doivent selon lui arrêter de gouverner selon l’ethnie ; ils doivent décentraliser le pouvoir car le pays ne se limite pas au peuple moaga.

A la question de savoir quelle note mérite le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré en terme de gestion Soumane Touré répond sans hésitation « -20/20 ».

Mireille Bailly (stagiaire)

Bernard HIEN

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