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« La réconciliation nationale est une nécessité mais elle doit passer par la vérité, la justice et le pardon. » telle est l’idée qui est ressortie de la consultation des différentes couches sociales que la CODEL a consultées dans le cadre de la rédaction de son rapport. Ces consultations ont concerné aussi bien les organisations de la société civile que les leaders coutumiers et religieux et toutes sont unanimes qu’une réconciliation qui se veut sincères et durable ne saurait mettre ce tryptique sous silence. « Il y a la justice formelle et la justice transitionnelles qui ne s’excluent pas » précise la CODEL qui estime que l’échec des tentatives précédentes est dû au fait qu’elles n’ont pas cicatrisé les blessures et les rancœurs.
La réconciliation n’est effective que lorsqu’il y a au préalable un pardon qui lui –aussi a un préalable : le devoir de situer les responsabilités des uns et des autres. La réconciliation doit être globale et sans arrières pensées. « Elle suppose d’accepter de vivre ensemble, de réfléchir ensemble à la manière de construire le pays » insiste Halidou Ouédraogo.Cette conception de la réconciliation est partagée aussi bien par le gouvernement que par les Partenaires techniques et financiers.
Soumana LOURA
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