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Réconciliation nationale : des burkinabè crient ‘’justice d’abord’’ | FasoPiC
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Réconciliation nationale : des burkinabè crient ‘’justice d’abord’’

 

La réconciliation nationale, c’est ce groupe de mots qui fait l’actualité en ce moment au Burkina Faso. Et pour cause, il y a assez de déchirures aussi bien sur le plan politique que communautaire. La réconciliation nationale devient donc indispensable voire primordiale pour l’avenir du pays. Dans cette dynamique, certains Burkinabè pensent qu’il faut juger les auteurs de crimes de sang et de crimes économiques avant de parler de pardon, pour ce qui est des erreurs commises. Faute de quoi, les cœurs des familles des victimes ne seront pas apaisés. Et dans ce micro trottoir, les avis convergent dans ce sens. Mais la sagacité du ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale Zéphirin Diabré laisse croire que les choses doivent se faire lentement mais surement.

Abdoul Latif Ouédraogo, journaliste reporter aux Editions Faso-actu.net

La  réconciliation nationale est un sujet assez sensible vue qu’elle fait couler beaucoup d’encre et de salive. Moi je crois que pour parvenir à une réconciliation réussie, l’on doit d’abord situer les responsabilités de ceux qui sont impliqués dans des crimes, devant la justice avant de parler de pardon    . Il serait injuste de venir dire à une personne de pardonner les erreurs de quelqu’un qui  a ruiné sa vie, sans que justice ne soit pas rendue.

Kologo Lassana, étudiant en première année d’anglais à l’université Pr Joseph Ki Zebo

Pour la réconciliation au Burkina Faso, il faut punir tous ceux qui sont dans le collimateur de la justice en matière de crime, pour qu’ils sachent que l’impunité est condamnée par la loi. Après pourra s’en suivre le pardon, l’arme la plus puissante  qui puisse apaiser les cœurs des uns et des autres. L’Etat peut songer à organiser chaque année, un festival national qui puisse réunir toutes les ethnies du pays. Cela permettra de créer plus d’amour et de paix entre les populations

Ibrahim Tienbrebéogo, commerçant

Selon moi, il y a un préalable à faire avant la réconciliation proprement dite. Il s’agit notamment de la question judiciaire. Il y a des familles qui sont meurtries, abattues tout simplement parce que leurs proches sont dramatiquement portés disparus. Il faudra donc leurs rendre justice.

Issa Kaboré, commerçant

Il y a des actes inhumains que des gens ont posés ici au Burkina  et ils doivent impérativement répondre devant les juridictions les plus compétentes du pays. Si cela n’est pas fait, qu’on nous épargne de cette question de pardon.

Ousséni Kaboré deuxième jumeau, ingénieur en génie civile

Si la famille accepte de pardonner, on peut aller à une réconciliation nationale sans soucis. Par contre si cette dernière refuse de pardonner, ceux qui ont commis de dégâts doivent accepter leurs défauts et leurs punitions. Vous ne pouvez pas blesser quelqu’un et vous vous lever du jour au lendemain lui dire de laisser le passé derrière lui en pardonnant.

Abdoul Karim Yanogo, agent de santé

Ceux qui ont commis des torts doivent se présenter à la justice et s’excuser.

Nicolas Bazié

bazie

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