Programme 40 000 logements : la vitesse de croisière est atteinte

Le Centre de gestion des cites (CEGECI) s’est entretenu avec les journalistes, ce 16 juin 2020 à Ouagadougou. Dans le menu des échanges, est ressorti le programme 40 000 logements débuté depuis 2017 au Burkina Faso.

A ce jour, la construction de 5 364 logements est finie, et ce sont 3 118 logements qui ont été attribués, a fait savoir le secrétaire permanent chargé de la politique nationale des 40 000 logements, à la personne de Yacouba Dié. Pour que la mise en place du programme soit effective, il a été décidé de la mobilisation de 36 milliards de FCFA, pour garnir le contenu de la gamelle. Malheureusement, déplore Yacouba Dié, à cause de la situation du pays qui a impacté l’économie nationale, l’on a pu mobiliser que 4 milliards de FCFA, soit 18% des ressources financières recherchées.

En plus, assurer la mobilisation et la sécurisation foncière de ce programme, voilà la partie difficile d’une lutte sénégalaise à laquelle le ministère de l’urbanisme et de l’habitat a dû faire face. La principale difficulté était située à ce niveau, a indiqué le ministre Bonnet, dans une vidéo réalisée. A cela s’ajoute le faible soutien bancaire. Malgré tout ceci, affirme le secrétaire permanent Dié, le programme a atteint des villes comme Koudougou, Manga, Tenkodogo, Pô, Gaoua, Kombissiri, et va concerner les autres villes du Burkina Faso. Toujours dans cette dynamique, il a révélé que 300 logements repartis dans les villes de Dori, Fada, Kaya et Ouahigouya sont en chantier.

Les logements en question sont sociaux et économiques. Ainsi, les logements sociaux sont au prix de 7. 500 000 FCFA. Quant aux logements économiques, il faudra verser la somme de 16 millions de FCFA pour s’en procurer. A en croire le directeur général du Centre de gestion des cités, Yacouba Salouka, après la campagne de souscription audit programme, s’en suivra une opération de tirage au sort, si l’opération est de grande envergure. Le cas contraire sera traité par une commission mise en place pour la circonstance, a-t-il dit.

Nicolas BAZIÉ