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Procès du putsch : le lieutenant Limon K Jacques crie au complot | FasoPiC
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Procès du putsch : le lieutenant Limon K Jacques crie au complot

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A la barre du tribunal militaire, c’est l’expert tant attendu Inoussa Sanfo qui a été entendu, le lundi 19 mars 2019. Dans le récit de son témoignage, celui-ci atteste bel et bien la véracité de son expertise quant aux éléments SMS en rapport avec les faits, dont le traitement lui avait été confié par le juge.

Le rapport d’expertise relatif aux éléments SMS, déposé en 2016 à la justice militaire par l’expert Inoussa Sanfo dont le contenu incrimine plusieurs accusés a refait surface. A cette étape du procès, il s’agit de savoir si oui ou non ses rapports ont été truqués comme l’on prétendu certains accusés qui se trouvent en ce moment entre les mailles de ce rapport. C’est ce qui explique la comparution de l’expert Inoussa Sanfo à la barre du tribunal militaire. Dans le récit de son témoignage, ce dernier insiste sur la véracité de son expertise et dit défier quiconque qui dirait le contraire, de procéder par une contre- expertise pour la manifestation de la vérité. A sa suite, l’accusé Limon K Jacques vient à la barre. Aussitôt arrivé, celui-ci crie au complot.

Après tous ces éléments de faits, c’est la partie civile qui monte en selle pour poser quelques questions d’éclaircissement au témoin. Ces questions étaient de savoir s’il connaissait le lieutenant Limon au moment où il exerçait la mission que le juge lui avait assigné. Aussi, la partie civile s’intéresse à la question de savoir si le témoin, avant les faits avait un quelconque rapport avec ce dernier. Le témoin repris la parole et dit n’avoir jamais eu de rapport ni de près ni de loin avec l’accusé. Or c’est la partie du rapport d’expertise déposé au tribunal militaire faisant suite à des éléments SMS que le capitaine Hussein Zoumbri aurait envoyé au lieutenant Limon K Jaques, dont il est question d’élucider. Ainsi, la partie civile fini par observer « l’expert Sanfo comparait à une période procédural ou des rapports d’éléments SMS peuvent être fatal pour certains accusés, alors nous souhaitons attirer l’attention du tribunal sur les débats qui pourraient en résulter ».

Le lieutenant Limon pour sa défense a plutôt orienté le discours de son argumentaire sur ses rapports personnels avec le témoin qui dit ne l’avoir jamais connu avant les faits. Il relate les faits comme suit. « L’expert Sanfo et moi sommes déjà vu une fois à mon bureau au ministère de la défense quand celui-ci était venu pour une affaire de non payement d’une facture dans le cadre de ses services rendu à l’état. Lorsqu’il est arrivé, il a voulu me prendre de haut pour que je pousse très rapidement le dossier afin qu’il puisse entrer en possession de ses sous. Alors les choses ne se sont pas passées comme il le voulait. Je pense que c’est cette histoire de marché qui est le nœud de ma comparution ici » a-t’il relevé. Avant de poursuivre « c’est l’origine de ce marché la cause de mon inculpation, si non mon nom ne peut pas parachuter dans ce dossier pour rien. C’est de la dénonciation calomnieuse. La base de mon inculpation c’est ce dossier de marché ». A entendre l’accusé, on pourrait croire que c’est  une question de règlement de compte qui l’a amené à la barre.

Flore KINI

Annick KABORE

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