Politique : la NAFA outille ses militants

En prélude à sa rentrée politique mais aussi aux échéances prochaines électorales, la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) organise des formations au profit de ses militants. C’est ainsi que le 1er décembre 2018, une soixantaine de militants-jeunes pour la plupart- ont été outillés sur les notions de citoyenneté et de développement durable au Centre national Paul Zoungrana.

« Les jeunes intellectuels doivent s’approprier le programme politique de la NAFA question de constituer des relais auprès d’autres pans de la population. Il est donc nécessaire qu’ils soient formés à cet effet. » C’est ainsi que Mahamoudou Dicko, Secrétaire général de la NAFA, explique le bien fondé de la formation que le parti organise au profit de ses jeunes militants. La NAFA qui revendique la quatrième place sur l’échiquier politique national veut convaincre du fait que « contrairement aux autres », il a une vision pour le Burkina Faso. Cette vision consiste à avoir un programme clair et compréhensible par tous. Avec pour thème : « participation citoyenne des jeunes au développement durable », cette formation est la deuxième du genre et, précise le Secrétaire général, sera suivie d’autres sessions qui permettront d’inculquer aux jeunes les cinq axes principaux du développement du Burkina Faso qui fait office de programme politique pour la NAFA.
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La NAFA voit grand pour les prochaines échéances électorales et pour cela, l’année 2019 se présente comme une année charnière. « On ne peut pas avancer en lançant des jeunes sans formation préalable dans la vie politique » explique le troisième secrétaire exécutif national chargé de l’employabilité Hien Moutan. « Former sur la citoyenneté tombe d’autant plus à point que cette notion est très actuelle avec la montée de l’incivisme » explique-t-il. Et peu importe que sur les trois cents jeunes attendus, seuls une soixantaine ont fait le déplacement. « Généralement les formations n’attirent pas grand monde » nuance le secrétaire général qui analyse que « l’important ce n’est pas le nombre de personnes ayant bénéficié de la formation que la qualité de cette formation » conclue le secrétaire général.

Soumana LOURA