Categories: SOCIETE

Partenariat pour un Gouvernement Ouvert 2019-2021: les groupes techniques entament les réflexions

[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]

Le CGD a tenu conjointement avec le groupe technique du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO) et le groupe technique Santé de la Reproduction (SR) un atelier en vue d’ameliorer la transparence et la redevabilité dans le domaine de la planification familiale. Aussi des propositions de priorités pour l’élaboration du nouveau plan PGO 2019-2021 ont été mise sur la table des échanges. L’atelier a lieu le jeudi 25 avril 2019 à Ouagadougou.

Malick Lingani, représentant du point focal société civile pour un Partenariat pour un Gouvernement Ouvert.

Le Burkina Faso a adhéré au partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) au sommet mondial partenariat pour un gouvernement ouvert en 2016 a Paris. A en croire Malick Lingani, représentant du point focal société civile pour un partenariat pour un gouvernement ouvert, « le pays s’est engagé à mettre en place un plan d’action national de deux ans contenant 10 a 15 engagements avec la société civile avec pour ambition d’ouvrir un plus grand flux d’informations et de donner au public d’engager les citoyens et les organisations non gouvernementale dans l’exercice du contrôle citoyen et d’aboutir à une plus grande transparence et responsabilisation du gouvernement ».

Arouna Ouédraogo, directeur exécutif de « SOS jeunesse et défis » faisant l’exposé de la situation de la santé de la reproduction au Burkina Faso.

Pour concrétiser cela dans le domaine de la santé, une plateforme numérique de suivi des indicateurs pour les jeunes a été mise en place afin de permettre la mise en œuvre effective du programme. Arouna Ouédraogo, directeur exécutif de « SOS jeunesse et défis », membre du réseau des organisations de la société civile pour la santé de la reproduction, explique la raison qui a motivé la mise en place d’une telle plateforme. « L’État burkinabè a alloué un milliard trois cent millions ( 1 300 000 000) Fcfa pour l’achat de contraceptifs et autres consommables. A la fin de l’exercice budgétaire 2018 poursuit il, les échanges avec les autorités de la santé ont montré qu’elles ont pu dépenser plus de 90% du budget. Dernièrement, c’est un montant d’un milliard deux cent quatre-vingt-dix-neuf millions cinq cent trois mille (1 299 503 000FCFA) qui ont été dépensés sur les un milliard trois cent millions (1 300 000 000) FCFA. C’est presque la quasi-totalité du budget qui a été dépensé » a-t-il affirmé. Le problème révélé est que jusqu’à présent au niveau de la transparence budgétaire, il est un peu difficile de trouver les preuves car les informations sont plus verbales. Après amendement de la plateforme numérique, les participants à l’atelier du jour ont procédé à sa validation sous réserve de la prise en compte des recommandations émises. Cette plateforme devrait permettre à tout public d’avoir accès à des informations sur le budget et les activités en matière de planification familiale.

Agnès Kaboré membre du groupe technique PGO, a salué la participation effective des acteurs concernés pour l’élaboration des priorités.

Pour l’élaboration du 2nd plan relatif à la période 2019-2021, des propositions de priorités ont été faites cette fois avec la collaboration du groupe technique santé de la reproduction. Ce sont au total 6 priorités qui ont été dégagées en vue de l’amélioration du plan précédent qui a connu des résultats peu satisfaisants. Les priorités retenues sont entres autres la modernisation des secteurs de productions, l’accès à l’information et le renforcement de la démocratie, des droits humains et de la justice. Cette dernière priorité était prise en compte dans le plan d’action précédent 2017-2019. Cependant, vu l’absence d’avancer à ce niveau les participants ont suggéré sa restauration . Pour ce qui en est de la prévention et répression de la corruption, un engagement a été pris. Il s’agit de mettre en place des comités citoyens de lutte contre le racket dans les services public notamment dans celui de la santé. Agnès Kaboré membre du groupe technique PGO, a salué la participation effective des acteurs concernés pour l’élaboration desdites priorités.

Mireille Bailly

Mireille Bailly

Recent Posts

Réponses aux catastrophes et crises humanitaires : Un exercice de simulation du plan national multirisque au profit des acteurs

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Monsieur Emile ZERBO, et…

7 heures ago

Projet de construction de la Centrale nucléaire civile au Burkina Faso : Un accord intergouvernemental signé

Le ministre de l'Energie des Mines et des Carrières Yacouba Zabré GOUBA, a signé le…

23 heures ago

Réouverture des écoles : l’UNICEF salue les efforts du Gouvernement

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience, la Directrice exécutive du…

23 heures ago

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 18 JUIN 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 18 juin 2025, en séance…

2 jours ago

CONSEIL DES MINISTRES DU 18 JUIN 2025 : Création de la Société des Aéroports du Burkina Faso

(Ouagadougou, 18 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ,…

2 jours ago