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L’Ordre national des médecins du Burkina Faso s’est réuni en congrès ce samedi 17 novembre 2018 pour le renouvellement de ses instances dirigeantes. C’est le Pr Charlemagne Ouédraogo qui a été porté à la tête de l’Ordre à l’issue des votes.
Avec 84,5% des suffrages exprimés, le gynécologue-obstétricien, Pr Charlemagne Ouédraogo est celui qui a été porté à la tête de l’ordre des médecins du Burkina Faso. Il est entouré de huit membres composants du bureau pour un mandat de quatre ans.
L’ambition de ce nouveau président est de travailler à consolider la solidarité et la confraternité entre médecins, afin dit-il : « de pourvoir mettre en œuvre l’ensemble des attributions que la loi a prescrit pour le conseil national ». Pour cela le Pr estime que l’ordre doit resserrer les liens surtout après les difficultés qu’il a traversées.
En outre, il a rassuré qu’ils feront en sorte que l’exercice de la médecine soit empreinte de moralité irréprochable, d’éthique afin de contribuer à la mise en œuvre de la politique sanitaire du Burkina Faso.
Quant au président sortant, Pr Ali Niankara, médecin, il a congratulé le nouvel entrant. « C’est quelqu’un qui est rassembleur, qui est travailleur et je ne doute pas qu’il pourra continuer l’œuvre, aller plus loin. Ce qu’on souhaite toujours, c’est que son successeur aille plus loin que ce qu’on a fait. Si tel n’est pas le cas, on a failli quelque part », souligne le Pr Niankara à cet effet.
En termes de bilan, après avoir passé plus de quatre années, le Pr Niankara se dit satisfait des acquis engrangés notamment l’adhésion d’un grand nombre de médecins à l’ordre. « Quand nous arrivons à la tête de l’Ordre, celui-ci comptait environ 500 ou 600 médecins, et, près de cinq ans après, ils sont un peu plus de 2 000 médecins à être inscrits » se réjouit le Pr Niankara. Pour clore, il a rappelé que l’adhésion à l’Ordre est importante pour réguler la profession médicale, la déontologie et l’éthique.
Wendemi Annick KABORE
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