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Mariage des enfants au Burkina Faso : quelle stratégie pour son élimination ?

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La première session de l’année 2018 de la plateforme multisectorielle et d’élimination du mariage d’enfants s’est tenue le jeudi 5 juillet 2018 à Ouagadougou. Le but de cette session est de dégager des perspectives à partir des travaux effectués en janvier 2018 pour plus d’efficacité dans la lutte.

 

 

Selon le rapport de l’étude pays SIGI-BURKINA FASO, réalisée par l’organisation de coopération pour le développement économique (OCDE) et publiée en 2018, le mariage précoce ou mariage d’enfants concerne particulièrement les filles. En effet, selon ledit rapport, 44 % des femmes mariées l’ont été avant d’avoir 18 ans contre seulement 3 % des hommes. De plus, selon le classement au plan international, le Burkina Faso vient en 6 éme place des pays où la prévalence du mariage d’enfants est la plus élevée.

A en croire la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, hellène marie Laurence ILBOUDO/MARCHALL c’est au regard de ce constat que « notre pays a adopté en novembre 2015, une stratégie nationale de prévention et d’élimination du mariage d’enfants et a mis en place une plateforme multisectorielle de prévention et d’élimination dudit phénomène». Pour ce faire, cette plateforme est chargée de faire chaque année le bilan des actions de lutte contre le mariage d’enfants de tous les acteurs intervenant dans le domaine et de définir les grandes orientations en matière de promotion de l’abandon de cette pratique dans notre pays. Aussi, et ce à en croire la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, pour lutter contre cette pratique qui sévit dans le pays, « il faut lutter pour l’autonomisation des femmes et également la sensibilisation à l’impact néfaste sur l’économie du pays que peut engendrer cette pratique qui est un phénomène culturel ».

Dr Viviane VAN STEIRTEGHEIM représentante par intérim de l’UNICEF, qui assure de la totale disponibilité des partenaires techniques et financier à accompagner le Burkina Faso dans ces efforts d’accélérations de l’abandon du mariage d’enfants a soutenu et encouragé madame la ministre dans ses propos.

En rappel, au regard des défis à relever, il est institué la tenue de deux (2) sessions annuelles de ladite plateforme.

Anaïs Kéré (Stagiaire)

HIEN

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