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LUTTE CONTRE LES MUTILATIONS GENITALES FEMININES : LES FORCES DE DEFENSES ET DE SECURITE JOUENT LEUR PARTITION

L’association ‘‘voix de femme’’ en partenariat avec l’ONG‘‘No PeaceWithout Justice’’ a lancé ce 26 févier 2018 un atelier d’information et de plaidoyer sur les mutilations génitales à l’intention des forces de défenses et de sécurité. Deux jours durant, les forces de défenses et de sécurité vont s’imprégner de tous les contours de la problématique pour venir à bout des mutilations génitales féminin sur le territoire national. 

 

La problématique des mutilations génitales féminines au regard de son ampleur et de ses conséquences reste une problématique majeure dans le monde en générale et en Afrique en particulier. En effet, pour lutter efficacement contre cette pratique l’association voix de femme organise des rencontres d’échanges autour de la question. Des rencontres qui participent à la création de synergie d’action et à une constitution d’une force et d’une solidarité indispensable pour accélérer l’avènement d’un monde débarrassé de ces pratiques avilissantes qui persistent dans nos sociétés actuelles rappelle Marie Louise Compaoré, épouse du ministre d’état, représentant de Mme sika kaboré épouse du chef de l’Etat. Aussi l’engagement des autorités burkinabé à parvenir à l’élimination des MGF s’est traduit entre autre par l’adoption d’une loi réprimant les acteurs et les complices de la pratique.

Des acquis ont par conséquent été enregistrés. Il s’agit notamment de la baisse du taux de prévalence de la pratique de l’excision dans la tranche d’âge de 0 à 14 ans. De 13,03% en 2010, le Burkina Faso est passé à 11% selon l’enquête multisectorielle continue 2015. Cependant malgré les efforts enregistrés, la pratique sévit toujours sur le terrain en témoigne les 22 cas de pratiques de l’excisioncourant en 2017 qui ont fait état de 167 victimes dont deux cas de décès. Des données qui sont en déça des réalités car bon nombre de mutilations génitales féminines sont restés non enregistré.

Au regard de cette persistance, Mariam Lamizana, présidente de l’association voix de femme invite tous les acteurs en particulier les forces de défense et de sécurité à la vigilance afin de réprimander, et de dénoncer ces pratiques.

Aucun développement n’étant possible lorsque la gente féminine est violentée exploitée et déshonorée, la présidente de l’association voix de femme espère que durant les deux jours, les participants vont échanger afin de dégager des stratégies idoines pour venir à bout des mutilations génitales qui entrainent des souffrances et des désolations.

Mireille BAILLY( stagiaire)

HIEN

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