Lutte contre la COVID-19 : le CNJ-BF lance l’acte II du « bataillon 20-20 »

Ce 1^er  octobre 2020, le conseil national de la jeunesse du Burkina Faso a lancé la deuxième phase du projet « bataillon 20-20 ». Le bilan des activités de la première phase a été jugé satisfaisant. 

Depuis l’apparition de la pandémie à Corona virus au Burkina Faso, plusieurs actions ont été entreprises pour stopper sa propagation. Parmi elles, on note le projet « bataillon 20-20 », initié par le conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF). Selon son président Moumouni Dialla, c’est avec l’aide de ses partenaires que le conseil a pu mener ses actions.  Pour lui, le projet  « bataillon 20-20 » a été une référence dans la sous-région au regard des résultats enregistrés. « Il a permis de sensibiliser les populations sur le respect des mesures barrières. 3 370 jeunes dont 2471 Hommes et 899 femmes ont été déployés sur le terrain. 350 jeunes hommes et 300 jeunes filles ont été formés dans la fabrication de gel hydro alcoolique » a fait savoir Moumouni Dialla. Avant de préciser que la structure représentative des jeunes a distribué plus de « 1500 dispositifs de lavage de mains, 300 000 cache-nez et 400 cartons de savon ». A cela s’ajoute  53 émissions  radio réalisées ce qui a permis de sensibiliser environ 6 000 000 personnes (en valeurs estimatives) sur les mesures barrière contre la Covid-19.

Cependant, c’est avec amertume que Moumouni Dialla président du conseil a remarqué que la pandémie refait surface. Pour lui, cela  est sans doute lié à un manque de vigilance de la part de la population d’une part et d’autre part au  relâchement de l’État dans l’application des restrictions édictées et la communication sur les mesures barrières.

C’est pour ne pas baisser la garde que  le conseil a lancé une deuxième phase du projet « bataillon 20-20 ». Cette deuxième phase mettra l’accent sur la sensibilisation au respect des mesures barrières pour stopper la pandémie.

Profitant de la circonstance, le CNJ-BF a lancé un appel à la jeunesse de se mobiliser pour les votes afin que le futur président soit réellement celui voulu par les jeunes.

Aubin OUÉDRAOGO