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Loi portant règlementation des semences végétales : des propositions de modification en cours de validation

Des acteurs intervenant dans le sous-secteur des semences végétales au niveau du projet USAID Yidgiri et du ministère burkinabè de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, sont en conclave à Ouagadougou, ce 29 juin 2021. Réunis en atelier, ils vont travailler sur la relecture des textes d’application de la loi n°010-2006/AN du 31 mars 2006, portant règlementation des semences végétales au Burkina Faso.

Après 15 ans de mise en application de la loi nationale sur les semences, il est apparu nécessaire de la relire, au regard des insuffisances constatées et évolutions enregistrées dans le secteur semencier. En plus, il a été décidé de mettre cette loi n°010-2006/AN du 31 mars 2006 en conformité avec le règlement communautaire de la CEDEAO. C’est ainsi qu’une étude dont l’objectif est d’harmoniser la loi nationale portant règlementation des semences végétales au Burkina Faso avec le règlement de la CEDEAO a été commanditée, afin de mieux réaliser la reforme.

L’examen et l’amendement des dispositions de la loi ainsi que les textes d’application qui font l’objet de relecture et la validation des propositions de modification de la loi n°010-2006/AN du 31 mars 2006, seront les moments forts de cet atelier qui réunis environ 50 participants représentant les acteurs du sous-secteur des semences.

Selon le secrétaire général du ministère de l’agriculture Yassia Kindo, l’utilisation des semences des variétés améliorées demeurent l’un des facteurs enregistrant le plus d’intérêt, compte tenu de sa contribution déterminante à la production agricole estimée à plus de 40%. C’est pourquoi selon ses explications, le gouvernement a décidé de la construction d’une filière alimentaire propre, capable de contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire dans le pays.

Au Burkina Faso, « l’augmentation de l’utilisation des semences de qualité est importante, dans le relèvement du défi nutritionnel et économique », a dit la représentante de l’USAID Burkina Karen Aboville.  L’amélioration des conditions de vie des producteurs et la facilitation des exportations soutient-elle, nécessite la mise en place d’un système semencier performant.

Nicolas BAZIÉ

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