Le CNOS, un nouvel organe pour soutenir le processus de la réconciliation nationale

Le Ministre d’État, ministre auprès du président du Faso, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale Zéphirin Diabré, était face aux Hommes de médias ce mardi 1er juin 2021, à Ouagadougou. Il s’est agi pour le ministre était de donner plus d’informations sur la création du Conseil national d’orientation et de suivi (CNOS) de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

Dans le cadre du processus de la réconciliation au Burkina Faso, le conseil des ministres en sa séance du 24 mai 2021, a adopté un décret portant création du Conseil nation d’orientation et de suivi (CNOS) de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. Mis en place selon la feuille de route de la réconciliation, ce nouvel organe consultatif, devra travailler à faciliter la tenue prochaine du Forum national de la réconciliation nationale.  Selon Zéphirin Diabré, ministre en charge de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, le CNOS a pour mission de superviser toutes les actions et politiques du gouvernement, en matière de réconciliation.

Par ailleurs, le ministre a indiqué que la création de cet organe de supervision répond à la volonté du gouvernement d’avoir une démarche participative dans le processus de la réconciliation nationale.  « La réconciliation n’est pas une affaire du gouvernement tout seul, mais une affaire de tous les Burkinabè. C’est pourquoi les acteurs et les différentes composantes de notre société seront impliqués dans toutes les étapes du processus », a expliqué Zéphirin Diabré.

Ainsi, pour parvenir à une réconciliation réussie, cinq outils ont été mis en œuvre.  Il s’agit des instruments de pilotage ; des instruments de gestion et de mise en œuvre ; des instruments de concertation ; du Forum national de réconciliation ; et des outils de plaidoyer de communication.

Selon le ministre Diabré, les instruments de pilotage sont au nombre de 4 répartis comme suit :

. La stratégie nationale de réconciliation ;

. La Stratégie nationale de cohésion sociale ;

. La stratégie nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent ;

. Le pacte du vivre ensemble.

La stratégie nationale dit le ministre, présentera l’architecture de la réconciliation nationale et l’ensemble des mécanismes retenus pour conduire toutes les démarches requises pour résoudre les différents problèmes.

Au sujet des exilés politiques, Zéphirin Diabré a souligné que tout le monde peut rentrer librement au Burkina Faso, s’il exprime le besoin. Mais, il prévient que tous ceux qui ont des problèmes avec la justice répondront de leurs actes.

 Michel CABORE