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Journée mondiale de l’enfant africain : le défi de ne laisser aucun enfant burkinabé en marge du développement économique et social | FasoPiC
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Journée mondiale de l’enfant africain : le défi de ne laisser aucun enfant burkinabé en marge du développement économique et social

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Créée en 1991 par l’organisation de l’Union Africaine, la Journée mondiale de l’enfant africain est célébrée tous les 16 juin. Comme à l’accoutumée, le Burkina Faso va commémorer cette journée qui a été instaurée en hommage aux élèves noirs de Soweto tombés sous les bandes assassines du régime de l’apartheid. C’est sous le thème : « Aucun enfant laissé pour compte dans le processus de développement social et économique au Burkina» que le pays des hommes intègres va commémorer la journée. FASOPIC s’est alors rendu auprès de Kobo Maurice Ouédraogo, conseiller de programme à Plan international en charge du partenariat avec les autres organisations pour en savoir plus sur cette journée vieille de 27 ans.

 

FASOPIC: le monde entier commémore le 16 juin la journée internationale de l’enfant africain. Quelle importance cette journée revêt pour plan international ?

MAURICE OUEDRAOGO (MO): Pour la journée internationale de l’enfant africain, Plan international travaille avec les autres partenaires, les autorités ainsi que les agents de l’action sociale pour commémorer cette journée parce que cette journée revêt d’une grande importance. En effet, elle est perçue comme un réveil pour le respect des droits de l’enfant, à savoir le droit à l’éducation, à la santé, à la survie, etc. Aussi, ces droits s’inscrivent dans les principes fondateurs de la convention des Nations unies pour les droits de l’enfant.

FP: Comment Plan international commémore cette journée au Burkina Faso ?

MO: Au Burkina Faso, Plan international apporte son appui aux autorités pour la commémoration de cette journée au niveau national ainsi qu’au niveau local. Pour cela, nous soutenons le gouvernement à travers une convention de financement. Aussi, sur le terrain, pour la commémoration, nous travaillons avec l’action sociale, ce qui nous permet d’aider les enfants à s’exprimer pour être en retour entendu grâce aux les clubs d’enfants (c’est à dire les parlements d’enfants qui sont dans les provinces et régions du pays). Également nous sensibilisons les partenaires, les autorités et l’opinion publique sur les déficits en matière de respect des droits des enfants. En effet, vous êtes sans l’ignorer que les enfants font face à des fléaux de nos jours tels que les grossesses indésirées et précoces, les mariages forcés, etc. Nous profitons donc de cette journée pour attirer l’attention des autorités afin que ces problèmes soient les préoccupations de tous ces maux au Burkina Faso.

FP: 27 ans que cette journée est commémorée dans le monde en hommage aux élèves tombés le 16 juin 1976 à Soweto pour avoir manifesté contre la qualité inférieure de leur éducation et également exiger le respect de leur droit à un enseignement dispensé dans leur propre langue. Alors, quelles sont les avancées apportées de nos jours quant au respect des droits des enfants africains notamment au Burkina Faso?

 

MO: La convention relative aux droits de l’enfant a été adoptée en 1989 et comme bon nombre de pays africains, le Burkina en ratifiant cette loi s’est engagé à promouvoir les droits de l’enfant. Cela a donc permis des avancées dans le respect des droits des enfants, notamment au niveau des textes. Nonobstant cela, il y a toujours des défis à relever tels que, l’âge légal pour le mariage qui est fixé à 17 ans avec une dérogation donnée à 16 ans. En effet, ceci ne répond pas aux normes requises dans la convention relative aux droits de l’enfant, qui considère que jusqu’à 18 ans l’on est toujours un enfant, donc nous travaillons avec les autorités du pays pour que cette loi soit revue. Aussi, les violences faites aux enfants en particulier, les abus sexuelles qui malheureusement sont les plus récurrents dans le pays avec le cas des grossesses précoces dans les écoles. En plus il y a les phénomènes tels que les kidnappings des filles dans les écoles pour les forcer au mariage (malheureusement qualifié de pratiques culturelles), et l’excision qui sévit toujours. Aussi, il y a le problème du faible taux des filles dans les études supérieures du à des pesanteurs sociales. Alors, il faut donc le concours de tous afin d’arriver à stopper tout ceci.

 

FP: Au Burkina Faso quelles sont les actions menées par Plan dans le cadre du respect des droits des enfants ?

MO: Nous avons un plan stratégique qui est en élaboration pour les cinq(05) prochaines années et qui s’articule autour de trois grands axes. Le premier axe qui compte faire la promotion de la santé sexuelle, lutter contre les violences faites aux enfants et aussi les mariages forcés. En effet, cet axe met l’accent sur les fléaux qui touchent les enfants en général et la jeune fille en particulier. Le deuxième axe quant à lui, fait la promotion de l’éducation inclusive sans aucune discrimination des genres. Et pour conclure, le troisième axe se penche sur la formation professionnelle et l’emploi des jeunes. Ces axes peuvent donc permettre de booster le respect les droits de l’enfant. Il faut également souligner que tous ces efforts s’inscrivent dans la logique de la politique de plan international à savoir « Ensemble agissons, pour que 100 millions de filles puissent apprendre, diriger, décider et s’épanouir ». Cette politique s’inscrit dans le plan stratégique mondial 2017-2022 de plan international et vise à assurer le respect des droits en particulier des filles. L’objectif étant donc que d’ici 2022 nous puissions atteindre 100 millions de filles dans le monde et le Burkina Faso compte avec l’aide de tous contribuer à relever ces défis.

Propos recueillis par Anaïs KERE (Stagiaire)

 

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