La Covid-19, cette maladie qui a mis ses « pieds » dans le secteur agricole burkinabè a laissé des traces « pathétiques » derrière elle. Elle a perturbé le marché des produits agricoles, mettant les acteurs du domaine dans un souci sans précédent. Lors d’un point de presse tenu à Ouagadougou ce 8 septembre 2020, ces acteurs à travers le Réseau des organisations paysannes pour une synergie d’actions au Burkina, disent demander l’aide du gouvernement.
18 900 000 000 FCFA, c’est la perte subie par le marché des produits agricoles au Burkina Faso, à cause des mesures prises par le gouvernement pour endiguer la Covid-19. Ainsi, ce sont plus de 800 000 petits producteurs maraîchers qui sont touchés, selon le président du Réseau des organisations paysannes pour une synergie d’actions au Burkina (ROPSA-B) Jules Zongo. Il a aussi ajouté que des centaines d’hectares de légumes arrivés à maturité ont été détruits, afin d’emblaver d’autres spéculations.
Selon ce qui est indiqué sur le tableau estimatif des pertes sur la vente de la noix brute de cajou par les producteurs en 2020, pour la période mars à mai 2020, la quantité de production est à 120 000 tonnes, et le prix planché à 330F/Kg. 39 600 000 000 FCFA était le chiffre d’affaire attendu, et la quantité vendue en deçà du prix planché s’est arrêtée à 90 000 tonnes. A lire toujours sur ce tableau, 120F/Kg a été le prix pratiqué sur le terrain, et le chiffre d’affaire réalisé est de 10 800 000 000 FCFA. En fin de compte, la perte subie par Kg vendu est de 210F/Kg. Voilà une « grosse » perte qui justifie à elle seule, des moyens cavaliers.
A en croire le président du ROPSA-B, l’Etat a utilisé 30 milliards de francs CFA, pour subventionner des intrants au profit des producteurs agricoles. Une solution qu’il juge salutaire, mais reconnait que sa mise en œuvre concrète sur le terrain n’est pas de nature à permettre aux producteurs agricoles de faire face aux conséquences des mesures barrières de la Covid-19.
A analyser les pertes et les besoins d’aide du marché agricole, on est à mesure de dire qu’il faut que le gouvernement agisse et vite, sinon c’est une crise alimentaire sans précédent qui frappera à la porte du Burkina Faso.
Nicolas BAZIÉ
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