ICCV : la maison du livre porte le nom de Kiougou Gabriel Nacoulma

D’une valeur de 150 millions de Francs CFA, ce joyau réalisé par l’association initiative communautaire changé de vie, dans le but de promouvoir la lecture, porte désormais le nom de « Kiougou gabriel Nacoulma ». Pour mémoire, cette bibliothèque porte ce nom selon le coordonnateur de ICCV, simon Nacouma, parce que ce dernier, qui était lui-même instituteur et habitant dudit quartier, a beaucoup œuvré pour la promotion de la lecture et l’alphabétisation des femmes. « Nous avons choisi ce nom comme modèle pour notre bibliothèque parce qu’il était l’un des fondateurs du quartier, mais c’est celui-là aussi qui s’est investi depuis les années 40 afin que les enfants et les femmes puissent avoir un encadrement et une éducation » a-t’il confié. Avant de poursuivre que « Il a également contribué à un vrai brassage inter-religion entre les musulmans, chrétiens et animistes, autour d’un même environnement. C’est pourquoi aujourd’hui la bibliothèque porte son nom ».

En plus de l’éducation, cette association travaille sous l’angle du développement communautaire, dans l’optique de venir en aide aux enfants et aux femmes défavorisés. En effet, elle intervient de façon concrète, dans la santé, l’insécurité alimentaire, l’accompagnement socio-économique des femmes, mais aussi l’éducation. Vu son intérêt pour l’éducation, cette association a jugé bon de mettre en place cette bibliothèque. « Nous avons mis en place cette bibliothèque depuis 2002. Aujourd’hui nous avons pensé qu’il était nécessaire d’avoir une nouvelle bibliothèque d’où cet effort pendant 5 ans de bâtir, d’équiper une bibliothèque qui soit digne des enfants » a-t’il souligné.

La bibliothèque Kiougou,Gabriel, Nacoulma, compte 11000 abonnés. De l’avis de Simon Nacouma, un enfant qui ne lit pas, est un enfant qui ne réussira pas. « La bibliothèque est essentielle parce que la lecture est essentielle. Elle est également une discipline instrumentale fondamentale, et nous avons le devoir d’intégrer cela dans nos communautés pour que l’école burkinabé se développe » a-t’il assuré.

Flore Kini ( Stagiaire)