Gestion des ressources forestières au Centre-sud : des acteurs s’imprègnent des textes juridiques

Des acteurs de la région du Centre-sud, impliqués dans la gestion des ressources forestières , sont en formation du 25 au 26 novembre 2020, à Manga, sur les textes juridiques régissant la décentralisation dans le secteur forestier. Cette activité entre dans le cadre du projet« Wéoog-paani ».

Les participants sont des acteurs des services techniques départementaux du monde rural et des préfets venus des communes de Pô, Gaongo, Guiba, Toécé, Tiébélé, Nobéré, Guiaro et Ziou, toutes de la région du Centre-sud et concernées par le projet. L’objectif de la rencontre, a fait savoir le chargé de projet à Tree Aid, Abdoulaye Gango, est de permettre aux participants d’appréhender le processus de transfert des compétences et des ressources aux collectivités territoriales dans le domaine forestier en cours au Burkina Faso.

La session vise aussi, a ajouté le communicateur Mamadou Beloum, à permettre aux participants de s’approprier le cadre législatif et règlementaire dans le domaine forestier et de passer en revue avec eux le modèle de gouvernance locale des ressources forestières développée par Tree Aid. A l’instar des autres participants, le directeur régional en charge de l’Environnement du Centre-sud, Moïse s’est réjoui de l’initiative, estimant que les connaissances qui seront fournies vont permettre aux acteurs « d’encadrer au mieux tous ceux qui interviennent dans la gestion des ressources naturelles ».

Le projet « Wéoog-paani » ou « Nouvelle forêt » en langue locale est la nouvelle dénomination du projet « Gouvernance locale des ressources forestières » initié en 2007 par  Tree Aid en collaboration avec le Ministère en charge de l’Environnement. De huit communes pilotes à son lancement, le projet rebaptisé Wéoog-paani en 2019 couvre aujourd’hui 25 communes réparties dans quatre (4) régions que sont le Centre-sud, le Nord, l’Est et le Centre-est.

L’objectif de projet est de permettre aux familles rurales défavorisées d’avoir un accès sécurisé aux ressources forestières de leurs terroirs et d’en tirer de manière durable des bénéfices pour l’amélioration de leurs conditions de vie.

Largo Mamdi (Correspondant)