Génération Kanazoé Adama pour le Faso : « Nous voulons rendre chaque jeune meilleur », Amadou Savadogo

En janvier 2020, un groupe de jeune préoccupé par l’apport de la jeunesse dans le développement du Burkina Faso, a lancé le mouvement citoyen Génération Kanazoé Adama pour le Faso (GKA-F). 05 mois après, plusieurs activités ont été réalisées par les membres de cette structure. Dans cette interview, Amadou SAVADOGO, Coordonnateur national de GKA-F parle des objectifs de ce mouvement, fait le bilan des activités, et se prononce sur la lutte contre la maladie à corona virus.

 FasoPIC : Vous avez lancé le Mouvement GKAF en janvier dernier. Quels sont les Objectifs de ce mouvement ?

Amadou SAVADOGO : La GKA-F vise à améliorer les conditions socio-économiques des jeunes et des femmes. Le mouvement entend aussi contribuer à la transformation de chaque jeune burkinabè d’où le slogan « rendre chaque jeune burkinabè meilleur ». A travers ce slogan, GKAF veut donner de la connaissance, de la compétence et de la personnalité à chaque jeune burkinabè.

FasoPIC : Depuis la création, quel bilan faites-vous des activités réalisées ?

Amadou SAVADOGO : Je voudrais d’abord vous donner le programme de GKA-F. Le premier programme est citoyenneté et formation. Le deuxième programme concerne les activités génératrices de revenus. Le dernier programme c’est la santé pour tous, le sport pour tous et la culture. En ce qui concerne le programme des activités génératrices de revenus, nous avons commencé depuis le mois de janvier, la formation des femmes à la saponification, au tissage, au tricotage, à la production des produits céréalières. Nous avons près de 1000 femmes formées en saponification qui ont reçu des attestations. Pour le tricotage, nous avons près de 200 femmes formées.

Dans le cadre du programme citoyenneté et formation, nous avons rencontré des élèves dans des établissements, pour donner des cours en initiation sur le code de la route afin d’éviter les accidents de la circulation. Nous avons formé environ 2000 élèves.

Nous avons lancé la première session de formation au E-commerce qui a regroupé plus de 5000 jeunes. Nous envisageons former au total 10 000 jeunes.

Dans le domaine du sport nous avons lancé la première édition de la compétition de pétanque du siège et une journée de salubrité que nous avons réalisé.

FasoPIC : Avec l’apparition du COVID-19, vous avez orienté vos actions dans la lutte contre cette maladie. Qu’est ce qui explique cela ?

Amadou SAVADOGO : Nous avons un programme qui concerne la santé pour tous. Sans la pandémie, nous avions déjà une vision pour la santé. Donc avec l’apparition de cette maladie, nous avons fait plusieurs actions avec notre président d’honneur Adama Kanazoé. Il nous a apporté du matériel, ce qui nous a permis d’être auprès de toutes les entités (Gendarmerie, commissariats, CSPS, camps militaires, organes de presse) sans oublier, la population pour faire des dons. Les dons sont constitués de lave-mains, de cache nez, de gel hydro alcoolique, du savon liquide, des vivres.

FasoPIC : Votre Mouvement a pour président d’honneur Adama Kanazoé. Pourquoi ce choix ?

Amadou SAVADOGO : Adama Kanazoé est une idole pour nous. C’est un jeune burkinabè qui s’est lancé dans la recherche de l’autonomisation de chaque jeune burkinabè. Nous sommes partis de sa vision parce que, sa vision nous a beaucoup marqué. C’est ce qui nous a poussé à utiliser le nom Adama Kanazoé pour mettre notre mouvement en place et grandir avec tous les jeunes du Burkina Faso.

FasoPIC : Si Adama Kanazoé est votre idole, est-ce à dire que votre mouvement va le soutenir aux élections de novembre 2020 ?

Amadou SAVADOGO : Notre mouvement est apolitique. Nous avons pris le nom de Adama Kanazoé comme symbole. Il a son parti politique mais ici nous sommes dans un mouvement citoyen.

FasoPIC : Quel appel avez-vous à l’endroit du peuple burkinabè ?

Amadou SAVADOGO : Je demande à la population du Burkina de respecter les consignes donner par l’Etat, pour briser la chaine de contamination du corona virus.  Nous sommes dans une période d’enrôlement, et je profite demander à la jeunesse du Burkina Faso de s’enrôler quelque soit le lieu où il se trouve, afin qu’on puisse pousser les jeunes à se faire élire pendant les élections, et permettre à la jeunesse d’aller de l’avant.

Propos recueillis par M’pempé Bernard HIEN