Fête de fin d’année : ICCV/Nazemsé célèbre la Noël des enfants en différé

Dans le cadre de ses activités, la bibliothèque de l’association Initiative Communautaire Changer la Vie Nazemsé (ICCV), a célébré en différé la Noël des enfants.  Cette cérémonie qui est intervenue le mercredi 30 décembre 2020 à Ouagadougou, a pour but d’éduquer les enfants à travers des activités de réjouissance.  Pour cette édition, Malika La Slameuse a été la marraine de cette activité annuelle.

Chaque année, la bibliothèque de l’association Initiative Communautaire Changer la Vie Nazemsé, célèbre en différé la Noël des enfants.  Communément appelé « Magie de Noël », cette célébration s’est tenue le 30 décembre, dans les locaux de l’association. Selon Simon Nacoulma, coordonnateur de l’association ICCV Nazemsé, les enfants représentent l’espoir des familles et de la nation toute entière, étant les bâtisseurs de demain, d’où l’importance de bien prendre soin d’eux.   Ainsi, dit-il, les enfants ont besoin d’une bonne éducation, et cela va en droite ligne avec la mission de la bibliothèque qui les forme depuis plus d’une dizaine d’année à travers la lecture, la poésie, les chants et le slam.

« Le plus important pour ce matin, c’était de rassembler les enfants autour de la solidarité de Noël, et également faire le bilan des activités réalisées au cours de l’année 2020, de la bibliothèque en particulier, et la vie de l’association en général. Nous avons une bibliothèque qui fait lire avec plaisir, avec des outils innovateurs comme la biblio-moto, les classes de lecture et l’animation culturelle, qui permettent aux enfants et adolescents de la ville de Ouagadougou de se former à travers la lecture », a indiqué Simon Nacoulma.

« Les grands acquis c’est le fait de promouvoir la lecture dans le quartier de Cissin, et dans autres communes comme Saaba, Komssilga, en lien avec cinq partenaires de la ville de Ouagadougou. Il est clair que lorsqu’un enfant sait bien lire, il peut facilement réussir à l’école », a laissé entendre monsieur Nacoulma. Aussi, il soutient que des actions ont été aussi menées dans le domaine de la santé.

Quant à Malika La Slameuse, marraine de la présente édition, il était important de venir toucher du doigt la réalité de la bibliothèque qui prépare l’avenir des enfants. « Nous avons été approchés par l’association, et c’était un devoir pour nous de venir connaitre la vie de ICCV, qui regroupe autant d’enfants, représentant l’espoir des familles et du Burkina Faso. Qui parle d’enfants parle d’autorités de demain. Nous avons constaté la réalité du terrain et la fondation Slamazone verra comment accompagner cette association », a promis la marraine.

Dressant le bilan, le coordonnateur de l’association ICCV Nazemsé, a relevé des difficultés rencontrées du fait de la covid-19, et de l’insécurité. Une situation selon lui, qui a impacté négativement la vie de l’association. Pour preuve, plusieurs travailleurs ont été licenciés, car l’association était économiquement essoufflée.  Des services ont également été contraints de fermer leurs portes.

Tout en appelant les autorités et les personnes de bonne volonté au secours pour la relance de ses activités, l’association a procédé au lancement officiel d’un projet de pisciculture. Avec 10 000 alevins, ce projet devra permettre la reprise rapide des activités de ladite association. Notons que la cérémonie a été marquée par une compétion de lecture et du slam.

MICHEL Caboré