Festival Warrou Daaru : Un cadre de promotion du vivre ensemble

L’association des jeunes commerçants émergents du Sahel organise une foire du 14 au 24 décembre 2019 à Dori. Un cadre d’exposition vente et de rencontre où les exposants espèrent faire de bonnes affaires avec les fêtes de fin d’année.

Les fêtes de fin d’année s’approchent et les jeunes commerçants émergent du Sahel veulent profiter faire des bonnes affaires. Pour cela elle organise une foire d’exposition vente du 14 au 24 décembre 2019 à Dori. Selon le président du comité d’organisation Boukaré Kiemtore « c’est une occasion pour nous d’amener les commerçants à venir exposer leurs marchandises afin de faciliter le ravitaillement en produit aux sahéliens ». Pour lui, les exposants sont venus de divers pays comme le Sénégal, le Benin, le Mali et d’autres pays. « Ma présence à Dori s’explique par le fait que j’ai participé à des foires à Dori et j’ai vu que les activités marchent bien donc je pense que cette foire permettra aux autres commerçants de faire des bonnes affaires et de découvrir d’avantages le sahel ». Il a ajouté que le thème est interpellateur car sans la paix, il ne peut avoir de développement et c’est leur manier de contribuer pour le développement du pays.

Le parrain de la cérémonie l’Emir de Dori a félicité les organisateurs et les a invités à la persévérance car l’entreprenariat demande du courage et de l’abnégation. « Nous vivons dans un contexte marqué par l’insécurité surtout au Sahel, et si des jeunes ont eu le courage de tenir une foire ici, c’est un bon signe et il faut les soutenir » a déclaré l’Emir. Venu du Sénégal, Mme Gay estime que pour le moment, les affaires ne marchent pas bien. « Depuis que nous sommes venus on n’a pas encore vendu grand-chose, en plus, les stands ne sont pas bien faits et il y a un manque de propriété dans la foire » soutient- elle. Saidou Gigema venu de Ouagadougou par contre ne se plaint pas trop, il a estimé que les affaires fonctionnent bien, mais estime que le couvre-feu qui prend effet à partir de 21 heures jouent trop sur l’affluence. « D’habitude ici à Dori, les festivaliers viennent souvent les nuits mais comme ils ont instauré le couvre-feu, les gens n’ont pas le temps d’aller au travail et revenir à la foire la soirée » déclare-t-il. Les clients voient en cette foire une occasion de s’approvisionner. C’est l’image de demoiselle Maiga qui est venue pour acheter des robes et des chaussures. Après la visite elle estime que les produits sont accessibles. Dans la soirée du 19, la cérémonie a été riche en compétition en ballets traditionnels, des concours en slam, des théâtres et des prestations d’artistes.

Inoussa ZONGO (correspondant)