Extrémisme violent : le CISC cherche des solutions à travers un panel

« Au Burkina Faso avec l’avènement du terrorisme, il y’a beaucoup de citoyen qui pensent que c’est parce qu’ils appartiennent a telle ou telle communauté qu’ils font objet d’action d’exécution sommaire » a laissé entendre Daouda Diallo Secrétaire Général du CISC à l’entame de son propos. C’est par cette raison qu’il justifie la tenue de ce panel qui est le lieu pour eux de parler, de s’outiller afin de travailler pour un Burkina apaisé.

Le secrétaire Général du CISC a espoir que cette communication permettra de voir comment chacun peut apporter sa pierre à la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent … au niveau communautaire. C’est pourquoi au sortir des communications les organisateurs espèrent comprendre la situation nationale, sortir avec des propositions concrètes, acquérir des notions sur comment se comporter pour faire face à la situation difficile que traverse le pays.

Des différentes communications, l’on s’attardera sur celle donnée par Hadjaratou Zongo sur « le rôle de la communauté locale dans la lutte contre l’extrémisme violent et des conflits communautaires ». Pour elle, ces manifestations mettent en péril le bon vivre au niveau de notre nation. Dans sa communication, elle a signifié que l’une des principales actions pour prévenir l’extrémisme violent consiste à faire en sorte que nous puissions être nous-même apaisés. Car dit-elle : « quand nous regardons autour de nous, il existe des tensions qui impactent négativement les actions du gouvernement, des partenaires techniques au développement en vue de parvenir à la paix et à la sécurité au Burkina Faso ». Deuxièmement, Hadjaratou Zongo a affirmé que pour vaincre l’extrémisme violent et les conflits communautaires, l’on doit voir comment nous pouvons incarner ce que nous voulons. Enfin, il s’agit de voir comment nous pouvons accompagner les actions déjà initiées par des sensibilisations, des interpellations.

Wendemi Annick KABORE