Epreuves sportives à kaya: c’est parti pour la session 2020

A l’instar des élèves en classe d’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) du Burkina Faso, ceux de la ville de Kaya subissent du 16 au 19 juin 2020 les épreuves sportives session 2020. Au total, l’on dénombre dans ces centres 1074 candidats, soit 358 par jury.

Dans le cadre de l’administration des épreuves sportives du BEPC, BEP, et CAP session de 2020, douze jurys sont enregistrés pour le compte de la ville de Kaya. Au Lycée Municipal de Kaya, les jurys 5, 6 et le jury 7 déporté au terrain du Petit séminaire Saint Cyprien, selon les explications du proviseur du LMK, Adama Diallo ont entamés leurs épreuves.

«Nous avons décidé de suivre la première épreuve de vitesse dans le jury 5. Deux enseignants d’EPS assurent convenablement l’exécution et le suivi des épreuves: un est placé au top départ et un autre à l’arrivé. Celui-là qui est le président de ce jury, est chargé de prendre les performances avec son chronomètre et ensuite de les enregistrer dans les fiches de chaque candidat», a indiqué M. Diallo.

Dans le jury 5, les filles sont majoritaires et les performances sont diversement appréciées par certains candidats. « Je viens de courir la vitesse de 80 mètres. J’ai fait 11’7’’. Je trouve que ce n’est pas bon. Je fais d’habitude plus.  Pourtant la meilleure performance c’est 9 ou 10 secondes. Je promets de mieux faire pour le reste des épreuves», Bibata Sawadogo, candidate au Lycée privé Naaba Koanga de Kaya (LPNKK).

Par contre, Wendpanga Moussa Ouédraogo, candidat au Lycée provincial Moussa Kargougou de Kaya (LPMKK) se dit satisfait. «Je viens de faire 10’3’’. Je pense que c’est une bonne performance car en classe, je n’arrivais pas à atteindre cette performance», s’est-il réjoui.  Après l’épreuve de vitesse, c’est celle de lancer de poids qui s’effectue, selon Adama Diallo.

Sur place, on constate la mise en place de certains dispositifs, afin de garantir un bon déroulement des activités. Il s’agit, entre autres, d’une assistance sanitaire et sécuritaire. «Notre présence sur le terrain s’explique par le fait qu’il peut avoir des cas de forces majeurs pour certains candidats», a souligné l’agent de santé en service au CSPS du secteur 2 de Kaya, Hyppolite  Lallogo.

La présence de la police nationale est d’assurer la sécurité du corps enseignant et des candidats. «La police judicaire qui est venue aussi constater l’effectivité du démarrage des épreuves sportives à Kaya», a déclaré Adama Diallo.

Wendkouni Sawadogo (Correspondant)