Embouteillage : à Ouagadougou, le problème est de plus en plus sérieux  

Ouagadougou capitale du Burkina Faso est une ville en pleine mutation. Laquelle mutation qui en plus des nouvelles infrastructures construites est aussi constatée au niveau de la circulation routière. En effet, le trafic routier dans la ville de Ouagadougou devient de plus en plus dense, et cela est en train de se transformer en un véritable calvaire pour les usagers de la route.

Si ce n’est pas un gros camion qui a barré la route, c’est un accident qui s’est produit, ou encore ce sont les feux tricolores qui ont arrêté de fonctionner, stoppant tout le trafic, accompagné d’un désordre total. Des cas énervant qui sont le plus souvent, une lutte acharnée pour le Policier ou le régulateur civil de la circulation qui a son sifflet dans la bouche.

En plus de l’étroitesse des voies qui est l’une des causes fondamentales de ces embouteillages, l’incivisme de certains usagers qui n’est plus à démontrer, n’est pas de nature à soulager la souffrance des autres. Presque chaque jour, sur l’axe Ambassade du Ghana-CHU Yalgado Ouédraogo, il y a un blocage de la circulation. Et le film se passe sous les yeux et les barbes des agents régulateurs de la circulation (Policiers et VADS) qui sont impuissants face à la situation. Parfois on se demande si c’était vraiment nécessaire de construire le rond point qui se trouve sur cet axe (entre l’ambassade du Ghana, CORUS et le CNLS-IST). Pire, il y a même des voies où il n’a pas été prévu des déviations pour décongestionner l’axe.

Il est vraie que les embouteillages à Ouagadougou (2,5 millions d’habitants en 2015) ne peuvent pas être comparés à ceux que l’on voit dans d’autres pays, mais à l’allure où vont les choses, on craint de faire plus de 2h en pleine circulation dans l’avenir. Parfois l’on peut faire au moins 30 minutes stationnés, sans possibilité de tourner ni à gauche ni à droite. Il va falloir prendre le problème à bras le corps parce que, les embouteillages engendrent aussi des accidents graves voire mortels.

Nicolas BAZIÉ