Économie : l’intelligence économique pour la survie des États africains

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Le Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique(CAVIE) tient du 09 au 12 octobre un séminaire international de formation à Ouagadougou. Durant cette formation, les acteurs passeront les différentes forces et faiblesses des économies africaines pour trouver des méthodes idoines afin d’en tirer le maximum de profit.

A l’entame de son propos, Emmanuel Yoda Directeur Général adjoint de la chambre de commerce (CCI-BF) a expliqué les raisons qui motivent la tenue du séminaire. Pour lui dit-il : « aujourd’hui plus qu’hier les économies africaines présentent plus de vulnérabilités et sont exposées à divers chocs endogènes et exogènes provoqués et imposés par le jeu de certains acteurs de la scène internationale ». Les économies africaines sont alors plus que jamais dans une guerre économique permanente sans précédente laisse entendre le Directeur Général adjoint. L’activité de l’exportation économique transfrontalier oblige aujourd’hui les États et les entreprises soucieux d’abord de leur survie puis de leur développement sur le marché à se réinventer et à se doter constamment de moyens matériels et intellectuels pour faire face à l’agressivité de l’évolution. A cet effet, l’intelligence économique constitue l’un des outils de décryptage des environnements économiques incertains instables et qui se complexifie de jour en jour. Aussi, outiller les cadres du secteur privé et public africain à la maitrise d’un tel instrument est une heureuse nouvelle pour la compétitivité des économies de l’espace se réjouit Emmanuel Yoda. Il invite alors les acteurs à saisir l’opportunité –la formation- pour être des personnes ressources et accompagner les entreprises et les états qui ont besoin de se doter, de stratégies d’intelligence économique.

L’enjeu de l’intelligence économique pour l’Afrique
Pour le Burkina Faso, les enjeux de l’intelligence économique sont des enjeux de survie pour les États africains. En effet, l’Afrique est devenue aujourd’hui la nouvelle frontière de la croissance mondiale à en croire Guy Gweth président du CAVIE. Les principaux pays industrialisés Européens, Asiatique et Américains sont de nos jours sur des marchés matures donc ils vont à l’internationale chercher des parts de marchés et le continent africain représente à lui seul le plus grand nombre de parts de marché. Cela se justifie par le fait que l’Afrique possède une population importante jeune avec une classe moyenne qui a les même besoins de consommations que la classe moyenne chinoise ou européenne donc les entreprises étrangères viennent pour conquérir ses parts de marché. Toute chose qui motive par conséquent l’Afrique à être compétitif et à créer des emplois pour sa jeunesse, sinon la jeunesse risque de devenir un boom sociale et peut se détourner a d’autres activités a-t-il expliqué.

Le programme d’activité
Un programme a été définie pour les acteurs du secteur privé et publique. En effet, il s’agit premièrement d’un programme relatif au contexte dans lequel évolue le continent africain avec toutes ses spécificités, toutes ses menaces mais aussi avec toutes ses opportunités. Les différentes forces et faiblesses des économies africaines vont être passées en revue afin de voir par quel moyen ils pourront en tirer le maximum de profit. Deuxièmement, un ensemble de méthodes qui pourraient être la plus idoines pour les africains va être mobilisé, selon Guy Gweth président du CAVIE notamment plusieurs formations en intelligence économique mais aussi des formations dédiées au continent africain sont tout à fait singulière. Troisièmement touts sortes d’outils d’ordre numérique mais aussi des outils de collecte d’informations de source humaine pour que les économies africaines soient plus compétitif tant au niveau national qu’international.

Mireille Bailly

Mireille Bailly

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