Echéances de 2020 : Les députés du groupe parlementaire UPC réfléchissent sur la tenue d’élections transparentes  

Les députés du groupe parlementaire de l’Union pour le Progrès   et le Changement (UPC) ont tenu leur deuxième journée parlementaire les 9 et 10 octobre 2020 à Pô.  Présidées par le président du groupe parlementaire l’honorable COMPAORE Justin (Poé Naaba), ces deuxièmes journées ont connu la présence du président du parti le Dr Zéphirin DIABRE, des militants et sympathisants venus des cinq communes.

« Quelle contribution du groupe parlementaire UPC à l’organisation d’élections transparentes, équitables et inclusives », c’est sur ce thème que les députés du groupe parlementaire UPC se sont retrouvés à Pô pour réfléchir dans le cadre de leur deuxième journée parlementaire. Selon le président du groupe parlementaire UPC, Justin COMPAORE, il était nécessaire de réfléchir sur la question des élections à travers ce thème afin de dégager des solutions idoines pour des élections transparentes, équitables et inclusives.

Pour développer le thème, le groupe parlementaire a fait appel à Docteur Thomas R. OUEDRAOGO. Pour lui, les élections de 2020, présentent un enjeu stratégique pour le Burkina Faso, de par le contexte dans lequel, elles se déroulent. Les multiples offres de solutions concurrentes témoignent de la vitalité du débat démocratique. Il a également évoqué les enjeux majeurs de ces élections de 2020 qui sont entre autres, politiques, institutionnelles, sécuritaires, financiers et humanitaires. Pour ce faire, il a invité chacun à jouer pleinement son rôle pour une réussite de ces élections.

Présent à ces deuxièmes journées parlementaires, le président du parti, le Dr  Zéphirin DIABRE a salué les populations du Nahouri, pour l’accueil dont lui et les députés du groupe parlementaire UPC ont bénéficié durant leur séjour à Pô. Il a encouragé les députés du groupe parlementaire pour la tenue effective de ces journées et les militants qui se sont mobilisées pour la circonstance. La question des démissions à l’UPC n’a pas été occultée. Pour le président, il n’y’ a pas de crise à l’UPC, le mandat du député est une mission qui lui a été confiée par les militants à la base et s’ils décident de la retirer pour d’autres personnes, c’est de leur droit. Les portes de ces deuxièmes journées se sont refermées sur une note de satisfaction.   Les députés du groupe parlementaire pensent que si les recommandations issues de leur réflexion sont prises en compte, le Burkina réussira ces élections de façon transparente, équitable et inclusive.

 Adboul Karim DOGMALE (Correspondant)