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Incident à l’unité antidrogue : les parents des victimes sollicitent le soutien des OSC

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Désireuses de faire la lumière sur les circonstances du décès des leurs, les parents des victimes de l’unité antidrogue du 15 juillet dernier ont rencontré des associations de défense des droits de l’homme le 24 juillet à Ouagadougou. Objectif, demander l’accompagnement desdites associations pour l’éclatement de la vérité.

Habib Traoré, porte parole des familles des victimes

Même si elles ont été accueillies par les ministres de la sécurité et de la justice, les familles des victimes de l’unité antidrogue de la police, ont décidé de se prémunir d’accompagnement d’organisations de la société civile .« N’étant pas des techniciens du droit, il nous sera difficile de suivre les dossiers des victimes », c’est ainsi que Habib Traoré, oncle d’une des victimes à l’antidrogue, a expliqué la raison de leur démarche auprès des organisations engagées dans la défense des droits de l’homme.« Ces organisations peuvent nous procurer des conseils dans les différentes procédures pour assurer notre défense » explique Habib Traoré même si elles n’ont pas encore engagé la moindre action. Une démarche que le responsable du CIFDHA trouve des plus pertinentes. « Il faudra maintenir la pression, la vigilance et déployer des moyens » estime Urbain Yamégo.

Alors que deux enquêtes ont été ouvertes, les familles des victimes ont trouvé une oreille attentive. « Nous attendions d’être formellement saisis par les familles. Maintenant que cela est fait, nous allons prendre connaissance du dossier en vue de savoir où se situe les différentes enquêtes même si tout porte à croire qu’on en est encore au stade des préliminaires » confie Rodrigue Bayala secrétaire général du syndicat des avocats du Faso (SYNAF)qui rappelle que le SYNAF a régulièrement été auprès des victimes des violations des droits de l’homme comme en 2011 lorsqu’elle s’est engagée auprès de la famille de Justin Zongo.

Outre le syndicat national des avocats du Faso, les familles et le centre d’information et de formation en matière des droits humains en Afrique(CIFDHA) les familles des victimes peuvent  sur compter sur le Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples et bien d’autres organisations de la société civile.

Soumana LOURA

Annick KABORE

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